samedi 22 mars 2008

L'expo Alechinsky

Pour encore une semaine, le musée des Beaux-Arts de Bruxelles accueille l'exposition des œuvres d'Alechinsky, un peintre né à Bruxelles en 1927 et toujours vivant, du haut de ses 80 ans. Le musée célèbre un hommage pour ces 60 années de travail pictural, mélangeant divers style.

Pierre Alechinsky fit parti du gorupe CoBRa, un groupe artistique du Nord de l'Europe, qui réintroduit l'art dans le rejet de l'abstraction pure et du réalisme socialiste, refusant également la spécialisation (lui même, utilisant des techniques diverses, affichiste, peintre, graveur, relieur, parfois art plastique, etc...). Bref, Alechinsky offre avec le groupe CoBRa un nouveau support à l'art en Europe après la seconde guerre mondiale, cherchant par la spécificité du groupe, de s'éloigner des conceptions américaines et russes de la peinture ou de la représentation artistique.

D'Alechinsky, je connaissais l'oeuvre, justement, Cobra, ou bien quelques illustrations par-ci, par-là, voire quelques affiches, à l'époque où j'étais un amoureux de Toulouse Lautrec. Bref, le nom me disait quelque chose. En revanche, son oeuvre m'était totalement inconnu, et j'ai été stupéfait par la puissance de certaines toiles, à travers leur richesse conceptuelle. Dans un tableau, plusieurs tableau se cache, notamment celui dont je suis tombé littéralement amoureux: Sous le feu, 1967.

Bref, une exposition qu'on aura trouvé intéressante, revenant sur la polyvalence d'un artiste contemporain, et qui reste époustouflant par la puissance de certaines œuvres.

Dommage que les Beaux-Arts aient des tarifs relativement élevé pour une telle exposition, preuvre que l'art ne s'est pas encore démocratiser... A 7,5€ avec une réduction étudiante, ça fait plutôt pleurer le porte-monnaie. Mais bon, c'est ainsi, nous ne pouvons mélanger la mode torchon à la mode cravatte au sein d'un si prestigieux établissement, où selon les remarques de certains devant les toiles, la valeur pécuniaire semblait primordiale en s'arrêtant devant une toile, plutôt que la valeur artistique. Mais cela reste une remarque personnelle, j'ai toujours mal en entendant une personne voir un tableau et l'imaginer dans son salon, allant bien avec le canapé ou je ne sais quoi.... réduire l'art à un poster, triste peintre.

Aucun commentaire: