mercredi 27 août 2008

Bruxelles les bains


Acapulco, Biarritz, Bora-Bora, Malibu, que c'est loin!!!!! Mais qu'est-ce que ça fait rêver. Au milieu de tout ça? On remarque que plus proche, il y a Bruxelles les Bains!!!!!!!!!!!!!!! Youhouuuuuuu, on va pouvoir se rafraîchir tout en gardant l'echo évoquant les grandes plages de sables fins dorés, des filles à la peau croquante, et du sun beach qui parfois ici... est plutôt à invoquer autour d'une danse du soleil pour le faire venir....

En vérité, j'imagine que s'il y avait une tribu indigène en Belgique, ce n'est pas la danse de la pluie qu'ils auraient folklorisé, mais plutôt celle du ciel bleu et du soleil.

Mais là n'est pas le sujet, ou peut être que si. Partons en voyage à Bruxelles les Bains.

Concept qui connaît un essor à l'échelle européen, puisque Paris à son Paris plage, Amsterdam offre aussi des lieux sur ce style, et Bruxelles n'en est pas à son reste. Il est sûr, ce ne sont ni les bâtiments contemporains qui transforment leur toiture en plage de sable et animation, ni même les quais de la Seine qui transforment les dessous de ponts des sans-abris, en camp de vacances méditerranéen. Ca reste les docks de Bruxelles, au milieu des pavés, des casemates et parfois d'un peu de grisailles.

Néanmoins on tente d'offrir un environnement festif, les cocotiers, les pagnes, les paillotes et chapiteaux, la grotte d'entrée, les navires reconstitués ou encore les thématiques type club med' avec ses terrains de beach volley, invitent les Bruxellois à fêter l'été!

Concerts, animations diverses, offre de la carte Visa (quoique j'ai découvert qu'à Matonge on l'offrait également, près de la porte de Namur, en revanche là on la propose qu'aux gens portant un costume, alors qu'à Bxl les Bains, on l'offrait également aux tongues et shorts), matchs, etc etc! Et au milieu de tout ça, il suffit de s'arrêter à une paillote pour déguster un cocktail, tout en mangeant je ne sais quels mets délicieux qui fredonnent le doux nom des Antilles, des plages mexicaines etc etc!

Bruxelles les Bains!

samedi 23 août 2008

Le traditionnel tapis de fleurs

Cette année est l'année du tapis de fleurs, qui est réalisé tous les deux ans sur la Grand Place de Bruxelles.

Les habitants et les touristes ont l'occasion de découvrir alors le motif, qui semble être gardé secret jusqu'au tapis dévoilé.

Cette année, le motif, est celui d'un tapis aux motifs français du XVIIIè siècle. Mais je ne vais pas trop m'attarder là-dessus, car quoiqu'il arrive, nous sommes, apparemment, traditionnellement dans des motifs assez complexes.


Les spécialistes du genre, sont les Gantois, et ce sont eux, qui réalisent ces tapis de fleurs à Bruxelles, qui n'est pas un événement unique au monde car plusieurs autres villes l'organisent. A Bruxelles, il a lieu tous les deux ans, et c'est plus d'un million de bégonias (800 000? j'ai également trouvé sur un site) qui constituent ce tapis de 300m²...

Cette tradition remonte à 1971 pour la ville de Bruxelles et a été amorcée E. Stautemans, qui réalisa son premier tapis de fleurs après plusieurs tentatives. Et le procédé fonctionne, bien que la Belgique du moment connaît un climat venteux et fort pluvieux... Il paraît que les bégonias ont leur système de lutte contre le vent justement, et puis la pluie, ça ne fait que leur apporter l'eau nécessaire!

On trouve pleins d'infos sur cette adresse:



et parce que je trouvais l'édition 2002 sympa, voilà le tapis de l'époque, agrémenté de fontaines et de bassins:
Et pour une vidéo du tapis 2008:

jeudi 14 août 2008

A la rue de la Ruche

on y danse, on y danse, tous en rond... Euh, non, ce n'est pas tout à fait à cet endroit, et d'ailleurs ça n'a rien vraiment à voir.


En revanche, à la rue de la Ruche, à Schaerbeek, il y a un lieu symbole même de tous ces billets sur l'Art Nouveau, lieu particulier d'émulation, car les grands noms y étaient réunis pour y dispenser leur savoir, tel un Adolphe Crespin, et d'autres, mais comme j'ai un peu peur de dire des bêtises... je préfère me taire jusqu'à ce que je retrouve la liste des enseignants!


La rue de la Ruche fait partie d'un complexe scolaire qui comprend également les écoles de la rue Joséphat, cette école que nous avons pointé pour unanbxl.com est l'école technique. On y retrouve tout le principe de l'école modèle, que Jacobs (encore et toujours) a mis en oeuvre et dont les sgraffites appartiennent à Privat Livemont.

Je ne reviendrais pas sur tout ce qui a déjà été dit sur les écoles Jacobs, car on tourne vite en rond, et je ne voudrai pas que le site devienne un éternel recommencement des mêmes choses. Mais, la parenthèse sur cette école s'inscrit à la fois dans son cadre, et pour sa renommée. Il est certain que si il y a une école à voir c'est sans doute celle-ci, et pour ma part, je n'en aurai vu que la façade, car l'école est toujours en service.

Son quartier? Très simple, on est à Schaerbeek, une Commune qui recèle de multiples richesses en tout genre : artistique, architecture, et histoire. Mais il y a un axe, qui domine tout, celui de l'avenue Bertrand et du parc Joséphat. C'est un tracé complet, qui fut pensé et mis en oeuvre dans la phase d'accroissement de la ville de Bruxelles, et son extension dans les Communes voisines. Les maisons de factures Art Nouveau, le fameux renaissant flamand, les plate-bandes centrales, dominées par l'église St-Servais, tout cela de façon courbe, et plongeant vers le creux du parc Joséphat, lui-même installé dans un fond de vallée. C'est un paysage vraiment particulier, et savoir que de là s'ouvre des perspectives comme la rue de la Ruche, rend ce quartier encore plus attrayant.

Pourtant, c'est un quartier calme, pas du tout envahi par les hordes de touristes (du-moins, à chacun de mes passages), où les habitants sirotent tranquillement sur les terrasses une bonne gueuze, ou autres lambics, dans l'un des deux bars, gardant un œil rivé sur les alentours.














Je ne cherche pas à vendre le quartier, mais une petite ballade dans le coin est des plus rafraîchissante, dans ce haut lieu bruxellois, où l'ère moyenâgeux, rural, a cédé la place à l'entreprise urbaine de la Belle Epoque!
et pour finir, juste quelques mots sur ce vase monumental en bronze qui trône sur le terre-plein de l'avenue. Il est placé là où dominait auparavant l'église St-Servain, détruite et reconstruite un peu plus en amont, mais dont la vision qu'il offre est bien peu catholique. La représentation est celle des Bacchanales, où l'on retrouve le dieu Pan qui batifole avec les nymphes... Sexe, polythéisme, croyance animiste, bref, un savant cocktail de tout ce qui n'est pas très catholique....

Mini-Europe by night




Toujours samedi, qui fut une journée pleine d'occupations, nous sommes allé faire un tour à Mini-Europe, car j'étais vraiment intéressé par ce que je pouvais y trouver. En plus, rentrant de Roumanie, vous imaginez bien le dépaysement qu'est de retrouver quelques éventuels monuments visités.

Bon... il n'en fut rien, je n'ai que pu m'extasier devant les éternels issues de mes expériences longues. Paris, Venise, Belgique, et j'ai reconnu le site irlandais car j'y suis passé... Bref, finalement ce n'aura pas été grand chose par rapport à la collection offerte.

Mini-Europe agit en collaboration lointaine ou proche de l'action européenne. C'est-à-dire qu'avec les élargissements, on distingue nettement les anciens des nouveaux pays européens. La Roumanie, la Slovaquie, la République Czech, Pologne etc n'ont quasi aucune représentation comparé aux éléphants que sont la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, la France, et l'Italie.

Le parc a une popularité touristique, mais faut dire que samedi soir, c'était un peu particulier, car il y avait un feu d'artifice. Pour ironiser, je disais à Flo qu'on aura sans doute un mini feu d'artifice, comme si nous étions des marionnettes de mini-Europe. Ben... à bonne ironie, bonne réalisation d'humour, ce fut le cas. Le feu d'artifice était à la haute du parc, mais du parc en général! Au moins, grâce à lui, nous aurons évité la fameuse photo avec la tortue, leur effigie, ce qui nous aura permis de ne pas exposer nos visages flétris et sans doute assez ridicules à la sortie. Mais au-delà de ça, quelques petites représentations plus animées permettaient de diversifier un peu la découverte. L'Etna ou le Vésuve, on a pas trouvé l'affiche, pour le côté italien, qui se met à vrombir, et à cracher de la fumée. Il y a aussi une fusée Ariane qui décolle, et une plate-forme Total en plein exercice de forage off-shore, pour la pub.

Ainsi, nous déambulions au milieu de ces petites maisonnettes, avec éclairage approprié, parfois non... sous les boules protectrices et tout aussi actives de l'atomium, qui brillait de milles feux!



A part le prix exorbitant de l'entrée du parc (mais au moins on peut observer un exemple de la destruction du Mur de Berlin.... en live!), nous avons passé un agréable moment à rire de nombreuses choses, et à écouter quasiment tous les hymnes nationaux des pays représentés. J'ai juste été déçu que les jeux qui nous ont été proposés à la sortie n'étaient pas en mesure de fonctionner....

mardi 12 août 2008

Le meyboom






Samedi, c'était la 700 ème édition du Meyboom, une fête qui remonte à, il y a 700 ans, et qui est inscrite à ce fameux patrimoine mondiale immatériel et oral de l'Unesco. 700 ans..., donc cela aurait débuté en 1308, un 9 août, lorsque les arbalétriers de Bruxelles ont reçu ce droit du roi Jean, suite à leur victoire sur les Louvanistes.



Le Meyboom, c'est un savant cortège bon-enfant, qui déambule dans le centre de Bruxelles, s'arrête à la Grand' Place, pour finir rue des Sables, là où le Meyboom est planté, avant 17h, car, paraît-il, si celui-ci n'est pas planté avant cette heure-là, c'est le malheur qui s'ébranle sur la cité.

Aussi, ce privilège ne tient que si la confrérie plante chaque année le Meyboom, car si jamais elle rate une plantation, ce privilège passe au main des Louvanistes. Autant dire qu'une rivalité à ce sujet, semble être bien existante, puisqu'on lit sur leur site, la catastrophe de 1939, où des hommes de Louvain ont tout mis en oeuvre pour voler le Meyboom lors des festivités, et ont failli réussir. Heureusement que les Bruxellois ont vite réagi et rétabli la situation.

Nous avons donc eu l'occasion d'assister à une des plus anciennes fêtes de la ville de Bruxelles, qui raconte l'histoire des faubourgs, des rivalités entre les villes. La rue des Sables, la rue du Meyboom, sont des rues de l'extérieur de Bruxelles, qui ont été totalement revues dans les années 1950, lors de la grande restructuration urbaine, avec la construction du centre administratif, de la gare du Congrès, et l'esplanade. Fini les auberges à l'extérieur des murs de la ville, fini les granges, les marais, les "bas-fonds" de la ville à cet endroit, où le Meyboom trouve sa plus profonde essence.

Néanmoins les noms des rues y ont gardé le souvenir, et le bar du coin, au milieu de ce nul part, de ce néant de béton y garde tout son charme, ainsi que l'installation de cette fête. Il est vrai, que lorsqu'on y passe dans la semaine, le quartier à l'air si morne, si bétonné, si déserté, alors que cette fête y a mis un tel charme! J'avais l'impression de le voir revivre.

En effet, sur le chemin du cortège, composé d'une garde avec leurs arbalètes (le tir est impressionnant, ça fait un de ces bruits!), sa fanfare, ses géants, ses majorettes, ses édiles, et toutes les personnes les suivants, jusqu'à ce que le Meyboom trouve sa place en plein croisement à l'extrémité de la rue des Sables, dans une bouche d'égout pour le faire tenir (ça c'est l'effet moderne sur une fête traditionnelle.

Sur le chemin, le Meyboom est en parti décharné, car ses feuilles, dit-on portent bonheur. Il est important pour cela de conserver les branchages, pendant l'année en cours, pour récupérer les nouvelles l'an prochain. Peut être que la malédiction s'abattant sur la ville vient de ça. Car si le Meyboom n'est pas planté à l'heure, il n'y aura plus de branches porte-bonheur pour la population!





Puis on finit avec une beuverie de Piels et de Kriek près du musée de la bande-dessinée, rue du Sables, avec musique d'ambiance, au milieu des fanfarons, des édiles du Meyboom, de la police souriante et complice de la fête, heureux d'avoir vu le Meyboom planté et le drapeau de la confrérie hissé!



A l'année prochaine...

dimanche 10 août 2008

Quelques travaux finis : mat électrique de Lalaing - Pierre bleue - Maison du Cygne


Comme on me l'a indiqué, le mat électrique de Lalaing a un quelque peu trouvé une nouvelle jeunesse. Il est vrai que lorsque j'ai découvert son existence, celui-ci semblait dans une situation un peu transitoire, pour ne pas dire un peu oublié autour de gros blocs de béton. Ce que je ne savais pas, c'est qu'un véritable projet de réhabilitation lui était dédié, et aujourd'hui, il présente bien mieux que ce que la première photo montrait. Alors pour allier présentation et conclusion, utilisons le bon vieux support des publicité amincissante:

Avant / Après





















Je ne sais pas si j'ai droit de citer ma source, mais j'ai appris par le mail qu'on m'a déposé, qu'un éclairage du mât est également prévu. Pour le socle, il est constitué de pierre bleu, ce qui me permet de faire une petite parenthèse pour cette pierre qui fait la fierté de la Belgique!

Elle est également appelée la pierre de Soignies, dont un ami nous a fait visiter il y a quelques années de cela la carrière, où y a travaillé longuement son père. Cette pierre séculaire, déjà exploitée et utilisée durant la période médiévale a été exploitée industriellement dès le XVII è siècle. En Belgique nous retrouvons des encadrements de fenêtres, des soubassements constitués à partir de cette pierre, le reste bien entendu... constitué par les éternels briquettes qui me sont si chères!
Pour l'anecdote, j'ai appris que cette roche est constituée des restes fossiles d'organismes marins cimentées par une boue calcaire. Pour ceux qui sont en quête de marbre, sachez que la pierre bleue offre elle aussi de nombreux avantages. En revanche... Attention aux contre-façons chinoises!


Encore pour information, amis alsaciens, la gare de Strasbourg dispose dans son bâti de pierre bleue, car outre la consommation nationale, la pierre bleue s'exporte et remporte apparemment du succès en Hollande, en Allemagne et en France.


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L'autre réfection terminée, est celle de la maison du Cygne, qui était en février couverte comme les maisons voisines de la Grand Place. Aujourd'hui la maison du Cygne est blanchie, et sacrement blanchie... et même redorée d'ailleurs. Enfin bref, voilà la première maison de la Grand Place qui a fait peau neuve. Marx ne la reconnaîtrait peut être pas... c'est vrai ça, était-elle blanche ou grise comme on s'imagine parfois le XIX è siècle...

Une ptite rue Marolienne et une maison pour le plaisir.

Débutons par la maison, qui se trouve rue Haute, dont j'ai l'impression qu'on passe facilement sans la voir... Pourtant, ce n'est pas comme si elle était totalement invisible! Alors sur unanbxl, tous ceux qui passeront la verront:


Puis un peu plus bas, il y a une rue, par laquelle on a accédé par Foire du Midi, dont je n'ai pas relevé le nom, mais que j'ai trouvé hyper sympathique, parce que j'avais l'impression d'être dans un vieil axe un peu oublié par la vie trépidante de la capitale...




















Où l'on y trouve une poêlerie et une ancienne fabrique de Churros ayant fermé ses portes pour cette dernière. Le siffleur, je crois que c'était une sorte de brocante... mais j'n'en suis plus trop sûr. Ce sont encore des billets de juillet.... donc ma mémoire n'est plus trop au beau fixe! En tout cas, j'ai souvenir de l'atmosphère incroyablement tranquille et villageoise de cette ruelle, en ce samedi après-midi de ballade, pour rejoindre progressivement le centre de la ville.

Sur ce, reprenons le cours des activités pour le mois d'août!

Un cloître réaménagé dans les Marolles


Voilà un billet qui n'apportera guère grand chose au genre humain... mais c'était une interrogation que je m'étais posé, lorsque nous étions au Palais de Justice, pour admirer une des fameuses vues panoramiques de Bruxelles, qui donne sur les Marolles.

Au milieu d'un amas de toits, sur le côté de droit de l'ascenseur, je me rends compte qu'une croix trône sur l'un d'entre-eux. (j'avoue il faut ouvrir l'oeil pour la trouver, sauf si agrandissement).
En descendant par l'ascenseur, j'ai tenté de trouver l'emplacement de cette église. Par chance la grande porte qui nous sépare de l'imposante cours intérieure de ce qui devait être un ancien cloître était ouverte.

Dès l'entrée le ton est donné. Nous sommes en plein coeur de la chrétienté par une statue représentant un Christ, un abbé, et un enfant à qui l'on prodigue d'un signe de compassion, la charité chrétienne.

Il suffit de passer le porche, assez vaste, pour arriver dans la cours, où à gauche des logements sociaux, avec le premier terrain de basket que j'ai vu entre deux bâtiments sur un toit... Incroyable! En tout cas, on peut y jouer à l'ombre sans aucun problème, avec accès garantie par la fenêtre de l'immeuble.



Puis à droite (vous remarquerez l'effort de présentation et de cohérence), l'église, ou une chapelle. De ce qu'on a pu voir, j'ai l'impression qu'aujourd'hui elle est utilisée comme salle d'activité. C'est un peu de coutume aux Marolles... Les Bénédictines déjà, et celui-ci.

Néanmoins, je n'ai réussi à trouver aucune information concernant ce lieu un peu cachotier. Les magasins, les bars sur la place entrave la perception d'un ancien lieu consacré juste là derrière. Donc si jamais, je pars à la pêche aux infos!



samedi 9 août 2008

Le parc du petit Sablon

C'est un parc qui apparaît en pleine construction nationaliste des pays européens, dont la Belgique n'a pas été exempte. Qui dit construction nationaliste, ne dit pas forcément mauvaise chose, puisque dans la construction des Etats, il est nécessaire d'avoir l'adhésion du peuple, qui doit se sentir un et uni.

Ce que j'aime au Petit Sablon c'est un peu cette idée, où l'on retrouve les symboles, les personnages, les guerriers de l'indépendance et de la liberté, les intellectuels qui ont fait la Belgique, et qui sont la Belgique. Le Petit Sablon raconte en quelque sorte une histoire à travers sa statuaire, qui permet de voyager au cours du temps et comprendre comment une civilisation forge ses références.


Le parc apparaît ainsi sous l'impulsion du bourgmestre Charles Buls en 1880, dans un plan générale de refonte du quartier. Le square ne vient qu'ajouter une touche d'ornement dans des ruelles embellies de ce siècle de construction et d'élargissement de la ville, où les Communes alentours découvrent l'Art Nouveau et le Néo-Renaissant Flamand. Quelle époque!

A l'entrée du parc, ce sont les métiers qui nous accueillent, je ne sais plus combien il y a de statues, chacune avec ses attributs, mais en tout cas, qui nous permettraient de nous replonger dans un savoir faire séculaire, pour certains métiers perdus aujourd'hui...

Lorsqu'on pénètre dans ce charmant parc, dont selon ce que je viens de lire, neuf massifs de buis taillés qui représenteraient les 9 Provinces Belges de l'époque (dont aujourd'hui il en demeure 10, du fait que le Brabant s'est séparé en deux, l'un flamand et l'autre wallon). Puis place, aux personnages de la Belgique, bien qu'on y trouve des personnages que peuvent revendiquer aussi bien les espagnols, que les Pays-Bas... Et oui, l'histoire est ici compliquée pour remonter aux origines.







Mais l'honneur est sauf, car au milieu de tous ces personnages sur lesquels on pourrait débattre, il y a les comtes d'Egmont et de Hornes, deux farouches personnages dans le panthéon belge, qui ont lutté contre la tyrannie espagnole.

Une épitaphe leur est dédiée sur la fontaine du parc:

Aux Comtes d'Egmont et de Hornes
Condamnés par
Sentence inique du duc d'Albe et Décapités à Bruxelles
5 Juin 1568
Aan de Graven van Egmont en Hoorn
Onrechtvaardig
Veroordeeld door de Hertog van Alva en
Onthoofd te Brussel
de 5 Juni 1568.

Fièrement, aux côtés de Guillaume d'Orange Nassau dit le Taciturne, dont nous retrouvons une représentation dans les statues tout autour, l'indépendance, la résistance à l'étranger, l'élément intellectuel et culturel, la représentation des métiers (qui était la base de la Commune dans sa gestion à l'époque médiévale), ce parc nous invite par une initiation historisante à travers ses personnages au voyage de la Belgique d'hier, qui a donné la Belgique d'aujourd'hui!

Concert du parc royal


Afin que l'été soit un peu plus joyeux au milieu des gouttelettes d'eau à Bruxelles, car le temps y est parfois vraiment déprimant... il est des activités qui mettent du baume au coeur, même si quelques pluies fines tentent vainement d'y mettre leur grain de sel.

Parmi celles-ci, il y a eu en juillet les concerts du Parc Royal, tous les dimanches après-midi, où quelques élèves de l'école de musique de la Cambre nous enchantaient avec leur professeur autour de musique jazz connu ou des partitions de leur propre création.

Tout cela, dans une ambiance estivale, familiale et très détendu, autour du kiosque qui se mettait à revivre le temps d'un après-midi. Concert gratuit, qui fait souvent débat en Belgique, dès que des festivités de qualité sans obligation de paiement surgissent pour tel ou tel événement, mais lorsque ce sont encore des amateurs qui se produisent ainsi, un petit air de nostalgie m'empare...

Je repense à ces joyeux moments des auditions avec nos familles lorsque j'étais inscrit dans mon école de musique! C'était un peu pareil, sauf qu'il y avait des groupes, et que c'était vraiment chouette. Il n'y avait pas à rougir de fautes d'interprétation et encore moins de fausse note!

De retour, et on reprend le blog


Me voilà de retour de mes petites vacances dans les néo-confins européens, et je vais pouvoir reprendre les activités bruxelloises et compléter à nouveau le blog.

Durant mes vacances, j'ai eu une proposition de mise à jour concernant le fameux mât électrique de Jacques de Lalaing, qui a connu durant ces dernières semaines sans doute, une réhabilitation, aujourd'hui au centre d'un rond-point. J'en reparlerai donc brièvement.

Il me reste aussi quelques activités comme les rencontres musicales du Parc Royal les dimanches après-midi; une ruelles des confins marolliens; et une ancienne abbaye aujourd'hui réaménagé en logement et activités associatives toujours aux Marolles. Mais je n'en dis pas plus, car là, les meyboom ont déjà engagé leur cortège pour planter l'arbre rue des Sables. Et manquer ça.... ce serait impardonnable, donc c'est parti!