dimanche 30 septembre 2007

Flash back to Maastricht

Jeudi 27 septembre, fête de la communauté française, nous sommes allés en Hollande pour l’occasion. On n’allait quand même pas fêter ça avec les wallons, faut pas déconner c’est des belges tout de même !








Un temps magnifique nous attendait à Maastricht, une pluie des plus fines nous trempa le froc en moins de temps qu’il ne fallait l’écrire… Nous trouvâmes pour seul refuge, un coffee shop au nom bien évocateur « club 69 ». Je ne compris le parallèle qu’à la sortie, il est situé juste à côté d’un sex shop... Encore un conglomérat, décidemment ce capitalisme même au pays de la liberté, c’est terrrrrrrrrrrible. Nous avons donc « enjoy » dans le coffee où nous primes un café chaud, le reste étant censuré bien évidemment. C’est un blog tout public ici !


Après cette détente bien méritée, nous étions en quête de savoir, nous avons donc cherché l’office de tourisme. Après l’avoir trouvé, nous conclûmes que Maastricht était une ville de geoisbourg. Tous les prospectus étaient payants… Manu pour marquer la résistance, eut un geste symbolique. Je ne pourrais hélas point le divulguer, nous devons respecter les héros…



Puis, nous avons visité les quartiers qui datent du XVII et XVIIIème, une architecture intéressante embellie par les gouttes d’eau qui nous coulaient sur le visage. Afin de nous chauffer à nouveau, nous avons retrouvé l’accueil chaleureux d’un coffee shop. Bob Marley nous attendait prêt à dégainer la weed, tel des missionnaires, nous avons accepté la mission (où je…). Bref, nous avons discuté avec Bob qui venait du Surinam (c’est un pays entre la Guyane et le Brésil, ancienne colonie hollandaise). Vu que mon hollandais est limité et son français inexistant, nous avons choisi l’anglais, merci mummy !!! J’incita Manu a nous joindre à la conversation afin que tout le monde puisse admirer son côté anglophone. Malheureusement, il choisit des français, « bonjour l’ouverture » me diriez-vous peut être…En tout cas, il préféra fêter dignement la communauté française accompagné de compatriotes. Devrais je définir Manu de nationaliste ? Non je ne pense pas, il réagit comme la plupart des gens, la peur de l’autre, nous pousse à nous retrancher dans ce que l’on connaît. C’est tellement plus facile de parler à quelqu’un qui nous comprend. Parler avec Bob, demande l’effort de la langue, de s’intéresser deux fois plus aux propos de l’autre, d’être prêt à faire une phrase sans faute….Manu n’est donc pas nationaliste, il est fainéant, c’tout ! Par inférence, le peuple est donc fainéant et il n’a pas envi de parler à Bob. Mais quand va-t-il se réveiller pour qu’enfin Bob ait son mot à dire ? Je vous pose la question, mes bien aimés lecteurs. Voilà, la suite grâce à véro, vous lisez trop les blogs, bonsoir.





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Manu on the blog!





Je me permets une immixtion sur cette page pour y rajouter les photos, d'autant que je n'ai pas grands choses à redire par rapport à Véro. Il est vrai que la pluie a permis le bonheur des uns, et un peu la déception des autres. C'est une très belle ville, malheureusement la pluie empêche de lever les yeux vers les hauteurs des façades, joliement décorés du bord d'un parapluie noir. Mais bien que le côté protestant de la Hollande est très marqué, ainsi les façades étant très sobres, l'austérité recèle toujours quelques surprises intéressantes. Je rajoute donc sur le billet de Véro les photos de Maastrich :






au club 69












dans la cathédrale sur la grande place de Maastricht, les plaques marquant les sépultures sont toutes gravées. Celle-ci a retenu mon attention, par ce petit dessin de la Cène












cathédrale vue de dehors bien sûr!!!











Puis au cours de notre ballade sur la place de l'hotel de ville, la flamme Olympique! Euh... non, pas à Maastricht, mais en tout cas un flambeau qui brûlait même sous la pluie, donc un feu waterproof:







Cette statue représente, puisqu'apparemment il résidait dans cette ville de Maastricht, celui qui révolutionna nos vies, l'inventeur du "bec à gaz". Statue en son hommage, et bien sûr, bec à gaz en main, avec flamme waterproof!





(qui nous aurait sans doute permis de mieux organiser notre visite! On aura même raté le Trésor de reliques de la cathédrale, dommmmmmmmageeeeeee!).



quelques photos du quartier XVII - XVIII è siècle, où l'on trouvait plusieurs inscriptions en français au niveau des estampes des entrées de maisons. Vestiges des périodes françaises?






voici quelques exemples de façades.... Très sobre, n'est-ce pas?







et enfin, les portes de la ville, malheureusement, toujours et encore l'éternelle pluie, ce qui entraîna le besoin d'un refuge...... et c'est parti pour le festival de rencontres:



Petit trou de mémoire, je ne me souviens plus de son prénom, mais très sympa, il bosse pour ceux qui mettent des PV sur nos voitures à Bxl pour stationnement. Il m'a expliqué qu'ici, les agents devaient se ballader à plusieurs, et recruté sur critères physiques parce que les bruxellois les castagnaient, du fait que c'est une entreprise privée qui vous verbalisent pour les défauts d'horodateur... Avis aux amateurs!


Stefan







Et il me manque le français et le belge de Huis. Pour répondre à Véro au sujet du dédain, il faut juste que je précise, que me lancer dans une conversation en anglais peut beaucoup plus frustrer mon interlocuteur par ma lenteur d'expression, et surtout par les fautes horribles que je peux comettre. Je ne suis pas un très bon linguiste.... oh que non, bien au contraire. Mon anglais de survie me permet beaucoup de choses, mais pas de rentrer dans les détails d'une conversation. Afin de ne pas frustrer, il est vrai que je me tais, ou que je me tourne envers des gens avec qui je peux m'exprimer pleinement. Mais bon, je rappelle, le cadre : Coffee Shop, dont on s'aperçoit vite du décallage entre les gens selon....... Mais c'est vrai, j'avoue, je n'ose pas... Alors, dédain? Non, plutôt timidité, et ensuite, rapport avec la langue, puisque dans la définition du nationalisme, la langue n'est qu'un critère parmi d'autre, et encore pas le plus important. En plus, si on me questionne je réponds toujours, parfois je lance une petite phrase concoctée au bout de 10minutes dans ma tête, mais c'est vrai que je ne suis pas suffisamment volubile pour tout ça, et encore moins grand orateur qui sait captiver son public avec un discour véhément. J'suis plus du genre lenteur pour essayer de trouver les mots les plus justes pour me faire comprendre.... Malheureusement, il faudra que je me réentraîne un peu, avant de me lancer comme ça de but en blanc dans un coffee shop de surcroît, au grand dialogue. Voilou voilou, et pour la fin :




Les deux aventuriers

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