Encore une belle journée ensoleillée, prompte à enfourcher Merco Death (mauvais jeu de mot, mais le nom de mon vélo quand même), et partir à la découverte des quartiers encore inconnus de la ville. Il y a quelques temps je découvrais Schaerbeek, dont mon ignorance me faisait croire que son centre battant était... j'en ai honte la rue d'Aerschot. Depuis que j'ai débuté mon stage à l'école Fernand Blum (encore une école Jacobs mais qui tombe en désuétude...) j'ai découvert le parc Joséphat, la belle allée Voltaire, les quelques parcs et surtout les sacréments beaux immeubles à appartements moderne! Bref, j'redécouvre Schaerbeek, tout comme je viens de concevoir que St Joss de Noddle englobe la chaussée de Louvain.
Ma ballade en vélo débuta justement par là, en redescendant des institutions, j'ai croisé cette surprenante église, avec son clocher monumental.
Bref, mais mon but était d'arriver à Schaerbeek et surtout au Parc Joséphat, un parc du début du siècle, sur le principe du jardin anglais, entre sauvage et aménagement ordonné, le contraire du jardin à la française, si je ne me trompe pas. Bref, lorsqu'on arrive par l'avenue P. Deschanel puis que l'on tourne sur la rue Voltaire, le Parc s'étend sur notre droite, offrant quelques pistes de pénétrations, et de pelouse en petit coin de bois, d'étang en étang, on parcourt ce coin de nature, entouré de maison Art Nouveau, dont les couleurs des sgraffites et des panneaux de carrelages peints s'entremêlent au reflet du soleil dans les branches.
Le plus étonnant dans ce parc, c'est cette structure que l'on retrouve au bois de la Cambre, une sorte de parc en vallée encaissée, en plein coeur urbain. Je ne suis pas tant habitué à voir cela, mais à Bruxelles ça paraît courant! Du coup, c'est comme si l'on s'engouffrait dans un îlot verdoyant, débordant d'une nature à l'apparence sauvage. Il est juste dommage que comme un peu partout, il y a ait des bouts de travaux en cours, des barrières un peu partout pour des raisons de sécurité sans doute. En tout cas, le Parc Joséphat vaut largement le détour!
J'y retournerai à l'occasion pour voir si les ânesses Siska, Punda et celle qui était petite... Manouche (comme le surnom que m'a donné ma colloc'), sachant que l'article que j'ai lu à ce sujet date de 2001... histoire de voir si elles sont toujours là. Je ne savais pas, mais il paraît qu'on donne le surnom à Schaerbeek la cité des ânes, non pas pour qualifier la population, mais parce qu'à une époque, il y aurait eu bien plus d'ânes à Schaerbeek que d'habitants. Les marchands les utilisaient pour transporter leur marchandise, et depuis lors, cette tradition de l'âne y serait resté. En revanche je n'ai jamais entendu cette expression encore, qu'on dit courante de quelqu'un qui ne sait pas une chose courante: "il a fait ses études à l'université de Schaerbeek". Si un Schaerbeekois me lit et que je me trompe où qu'il a plus d'infos j'en suis avide. Donc Schaerbeek, la cité des ânes, et Joséphat, l'abris des ânes, faudra vraiment que j'y retourne. C'est ça qui est génial dans le blog, on découvre, puis on affine et finalement on y retourne pour observer tout ce qu'on a râté la première fois!
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