dimanche 4 novembre 2007

Concert Mozart

Mon premier concert de musique classique en salle! Ca se fête. Pour la petite histoire, dès mon arrivé à Bruxelles, j'ai vu qu'on donnait le 1er novembre une représentation du Requiem de Mozart. Sans hésiter, je me suis dit, qu'il était grand temps de changer le petit quotidien du 1er novembre alsacien, la tournée des cimetières, les messes, etc etc, que je fuyais de plus en plus ces dernières années, et le transformer en autre chose.

Pour ce jour de célébration de tous les saints, ce fut Mozart qui sublima mon jour, jusqu'alors de déprime, et de dimanche en semaine plutôt tristounet (j'ai toujours détesté et trouvé triste les jours fériés). Et puis, quoi de plus beau que d'assister à un Requiem le jour de la Toussaint!

C'est ainsi, qu'au Bozar, assis dans ma petite loge cossue, car à petit prix... J'ai eu l'occasion d'assister en première partie, à un Requiem plus contemporain, des environs de 1951, de Benjamin Britten, Sinfonia da Requiem, op. 20, étrangement très audible, puis au sublime Requiem, KV 626 de W.A. MOZART!

Avant d'entrer en salle, une introduction de 30mn, nous a été donnée, afin de nous expliquer les deux oeuvres que nous allions écouter. J'ai pu apprendre ainsi, que Britten avait composer sa symphonie sur commande du gouvernement Japonais à la mémoire d'un haut dignitaire. Celui-ci envoya sa maquette, qui fut rejetté, car elle faisait affront, à un personnage encore vivant, et s'offusquèrent qu'on puisse leur présenter un Requiem! Une messe pour les morts! Hé ouai, au Japon...... à la mémoire de... ça veut dire, à l'honneur de!

Puis, ce fut au tour du Requiem de Mozart. Et là, désillusion, ou admiration pour une oeuvre qui connut d'autres déboires. Déjà, la version du film de Milos Forman trace une thèse particulière, comparé à celles des musicologues. Mozart aurait écrit le Requiem, dans ses débuts, en même temps que plusieurs autres commandes, mais ne l'aurait pas fini. Ce serait Sussmeyer qui aurait écrit la plus grande partie de l'oeuvre, en utilisant les notes, les conseils, et les acquis du Maître. Ainsi, écouter du Mozart, sans que ce ne soit vraiment du Mozart, ça m'a fait bizarre. Ensuite, penser que Mozart n'a pas versé des larmes, sur le mouvement du "Lacrimosa", et que ce n'était qu'une histoire des romantiques du XIX è siècle pour réhabiliter cette oeuvre, et constuire la mémoire de Mozart, enleva quelques clichés à mes idées reçues. Mais, n'est-ce pas le travail de l'Histoire, et ne suis-je pas bien placé pour le savoir!!!!! (parfois être rêveur, heureusement qu'on peut toujours feindre d'y croire par d'autres moyens).

Bref, après cette introduction, spectacle, et là, ravivement des oreilles. Britten, plutôt pas mal pour du contemporain, avec sa construction en arche, et un mouvement répété dans des rythmes et ambiances sonores différentes, douceurs, chaos, puis accalmie, puis magnificience du mouvement. Et Mozart, malgré l'introduction, ... un merveille. Le Requiem est incroyable, et parmi les chanteurs, il y avait un soliste alto, qui m'a propulsé au bord des larmes, il y avait tant d'émotion dans sa voix, qu'il m'a dépouillé de mes forces et m'a livré à la nudité de la sensibilité.

En tout cas, j'ai été enchanté de cette nouvelle expérience musicale!Mon premier concert de musique classique en salle! Ca se fête. Pour la petite histoire, dès mon arrivé à Bruxelles, j'ai vu qu'on donnait le 1er novembre une représentation du Requiem de Mozart. Sans hésiter, je me suis dit, qu'il était grand temps de changer le petit quotidien du 1er novembre alsacien, la tournée des cimetières, les messes, etc etc, que je fuyais de plus en plus ces dernières années, et le transformer en autre chose.

Pour ce jour de célébration de tous les saints, ce fut Mozart qui sublima mon jour, jusqu'alors de déprime, et de dimanche en semaine plutôt tristounet (j'ai toujours détesté et trouvé triste les jours fériés). Et puis, quoi de plus beau que d'assister à un Requiem le jour de la Toussaint!

C'est ainsi, qu'au Bozar, assis dans ma petite loge cossue, car à petit prix... J'ai eu l'occasion d'assister en première partie, à un Requiem plus contemporain, des environs de 1951, de Benjamin Britten, Sinfonia da Requiem, op. 20, étrangement très audible, puis au sublime Requiem, KV 626 de W.A. MOZART!

Avant d'entrer en salle, une introduction de 30mn, nous a été donnée, afin de nous expliquer les deux oeuvres que nous allions écouter. J'ai pu apprendre ainsi, que Britten avait composer sa symphonie sur commande du gouvernement Japonais à la mémoire d'un haut dignitaire. Celui-ci envoya sa maquette, qui fut rejetté, car elle faisait affront, à un personnage encore vivant, et s'offusquèrent qu'on puisse leur présenter un Requiem! Une messe pour les morts! Hé ouai, au Japon...... à la mémoire de... ça veut dire, à l'honneur de!

Puis, ce fut au tour du Requiem de Mozart. Et là, désillusion, ou admiration pour une oeuvre qui connut d'autres déboires. Déjà, la version du film de Milos Forman trace une thèse particulière, comparé à celles des musicologues. Mozart aurait écrit le Requiem, dans ses débuts, en même temps que plusieurs autres commandes, mais ne l'aurait pas fini. Ce serait Sussmeyer qui aurait écrit la plus grande partie de l'oeuvre, en utilisant les notes, les conseils, et les acquis du Maître. Ainsi, écouter du Mozart, sans que ce ne soit vraiment du Mozart, ça m'a fait bizarre. Ensuite, penser que Mozart n'a pas versé des larmes, sur le mouvement du "Lacrimosa", et que ce n'était qu'une histoire des romantiques du XIX è siècle pour réhabiliter cette oeuvre, et constuire la mémoire de Mozart, enleva quelques clichés à mes idées reçues. Mais, n'est-ce pas le travail de l'Histoire, et ne suis-je pas bien placé pour le savoir!!!!! (parfois être rêveur, heureusement qu'on peut toujours feindre d'y croire par d'autres moyens).

Bref, après cette introduction, spectacle, et là, ravivement des oreilles. Britten, plutôt pas mal pour du contemporain, avec sa construction en arche, et un mouvement répété dans des rythmes et ambiances sonores différentes, douceurs, chaos, puis accalmie, puis magnificience du mouvement. Et Mozart, malgré l'introduction, ... un merveille. Le Requiem est incroyable, et parmi les chanteurs, il y avait un soliste alto, qui m'a propulsé au bord des larmes, il y avait tant d'émotion dans sa voix, qu'il m'a dépouillé de mes forces et m'a livré à la nudité de la sensibilité. En tout cas, j'ai été enchanté de cette nouvelle expérience musicale!

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