La zone spéciale de conservation, le fameux espace naturel qui encercle le moulin de Woluwe dispose d'un accès limité, où un plaisantin écrit en dessous "aux francophones". Pourquoi je place ça ici....
Tout simplement parce que la Belgique politique a repris le flambeau du divorce communautaire. Yves Leterme n'a pas réussi son pari sur la réforme constitutionnelle et a déposé sa démission, ce qui entraîne une nouvelle crise politique, la recherche d'un nouveau formateur, un nouveau gouvernement et tout ce qui suit avec.
La situation va sans doute très vite se clarifier. L'enjeu paraît-il, est toujours le même, une volonté sécessionniste de la Flandre, les Wallons et Bruxelles refusant le divorce, certains pensent même sérieusement au rattachement à la France (témoigne la commémoration de certains bruxellois pour le 14 juillet.... vraiment....), bref on retombe dans les travers, alors qu'on oubliait presque ce spectre, tellement on n'en parlait plus.
Pourtant, quand on lit sur les blogs, sur les forums, on a deux visions de la politique en Belgique. Les politiques, qui se trouvent des excuses et qui font d'une discussion soit disant révélatrice des tensions communautaires, comme la volonté du Peuple, alors que de l'autre côté, une population qui semble aux antipodes de ces débats politiques fatigants. Mon problème, c'est que je ne sais pas ce que racontent les flamands à ce sujet sur leurs forums...
En tout cas, il y a une chose qui est claire... Si la palme d'or de la diplomatie devait revenir à quelqu'un, c'est bien aux politiciens belges. Je n'ai jamais entendu parler d'un Etat aussi fort en négociation qu'ici. Trois mois durant lesquels, l'équipe Leterme a parcouru les couloirs et les salles des communautés pour mettre à plat l'ensemble des dossiers. Certains accords sont sortis, malheureusement tout n'a pas été réglé. Mais quelle ténacité, et quel courage politique, dommage qu'ils ne claquent pas le point sur la table et rappellent à tous leur identité belge avant tout et d'une histoire incroyable qui a permit à ce petit pays d'être là où il en est aujourd'hui.
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