dimanche 28 octobre 2007

Dernier week end Biénale

Pour la dernière biénale, j'ai retrouvé l'univers d'une école Jacobs, à l'Institut Diderot, rue des Capcucins dans le quartier des Marolles. La façade n'est pas vraiment exceptionnelle, comparé à l'autre école, bien plus décorée, celle de la seconde biénale:

Mais dès qu'on entre, dans le hall, qui fait office de première entrée, avant d'arriver dans la cour de récréation, nous sommes accueillis à la gauche, par le hibou de la sagesse, qui déploie ses ailes sur un monde typique art nouveau à travers ses dorures et ses plantes stylisées, et à droite le coq, est-ce le symbole de la vigilance comme cela, l'est dans la symbolique française? A l'entrée de l'école, ce symbole prendrait tout son sens, à gauche, on entre sous le regard bienveillant du hibou qui déploie ses ailes comme une invitation à l'apprentissage, et le coq, pour la discipline.


Dans une cour fermée, avant d'attaquer la cour d'école, j'ai eu l'occasion de voir pour la première fois une cheminée, la chaudière fin XIX è siècle, de l'école. Les écoles Art Nouveau étaient à la pointe de l'hygiénisme de l'époque, dès lors, l'éclairage, l'aération, le chauffage, faisaient partis des éléments essentiels sur lesquels l'architecte était très attentif. Ainsi, ces hautes cheminées qu'on rencontre parfois dans Bruxelles, dans des batiments réhabilités en appartements, n'étaient pas d'anciennes industries comme je le pensai pour le quartier de la commission européenne, mais la présence d'anciennes écoles.....


Puis les éléments que l'on retrouve quasiment toujours dans l'art nouveau, telle l'utilisation des matériaux issues de la metallurgie, les lampes auparavant alimenté au gaz. La double rembarde serait la preuve du soucis d'utilité du batiment, puisqu'elle servirait aux enfants, et la seconde, aux adultes. Or, petite incohérence en ce qui concerne cette école, puisque c'était une école normale, où l'on y formait de futures institutrices.... Jacobs avait-il une vision plus large, au point de penser à une reconversion future de l'école?







Le préau extérieure, toujours en rappelle des éléments annexes, dans ce cas, la Cour intérieure, avec l'utilisation des mêmes matériaux:




La cour intérieure, avec la rose des vents, pointant les différents points cardinaux. Et la meilleure? Elle est juste! j'ai vérifié à l'aide de ma tite boussole:



Mais la rose des vents, n'est qu'une invitation supplémentaire au voyage de l'éducation, résonnant directement avec le programme affiché au travers des sgraffites, cette fois peints par Privat Livemont, le Mucha belge. Il reprend les grandes disciplines étudiées dans l'établissement, telle la géo, la chimie, la physique industrielle, l'importance de l'écriture, etc...



Dans ce seul encadré, P. Livemont exprime autre chose qu'un symbole de l'apprentissage, il représente la ville de Bruxelles, à travers son St Michel terrassant le dragon, mais un saint Michel pourtant bien efféminé, comme si le saint reflétait le doux visage féminin, et sa grâce à travers sa position.

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