C'est un parc qui apparaît en pleine construction nationaliste des pays européens, dont la Belgique n'a pas été exempte. Qui dit construction nationaliste, ne dit pas forcément mauvaise chose, puisque dans la construction des Etats, il est nécessaire d'avoir l'adhésion du peuple, qui doit se sentir un et uni.
Ce que j'aime au Petit Sablon c'est un peu cette idée, où l'on retrouve les symboles, les personnages, les guerriers de l'indépendance et de la liberté, les intellectuels qui ont fait la Belgique, et qui sont la Belgique. Le Petit Sablon raconte en quelque sorte une histoire à travers sa statuaire, qui permet de voyager au cours du temps et comprendre comment une civilisation forge ses références.
Le parc apparaît ainsi sous l'impulsion du bourgmestre Charles Buls en 1880, dans un plan générale de refonte du quartier. Le square ne vient qu'ajouter une touche d'ornement dans des ruelles embellies de ce siècle de construction et d'élargissement de la ville, où les Communes alentours découvrent l'Art Nouveau et le Néo-Renaissant Flamand. Quelle époque!
A l'entrée du parc, ce sont les métiers qui nous accueillent, je ne sais plus combien il y a de statues, chacune avec ses attributs, mais en tout cas, qui nous permettraient de nous replonger dans un savoir faire séculaire, pour certains métiers perdus aujourd'hui...
Lorsqu'on pénètre dans ce charmant parc, dont selon ce que je viens de lire, neuf massifs de buis taillés qui représenteraient les 9 Provinces Belges de l'époque (dont aujourd'hui il en demeure 10, du fait que le Brabant s'est séparé en deux, l'un flamand et l'autre wallon). Puis place, aux personnages de la Belgique, bien qu'on y trouve des personnages que peuvent revendiquer aussi bien les espagnols, que les Pays-Bas... Et oui, l'histoire est ici compliquée pour remonter aux origines.
Mais l'honneur est sauf, car au milieu de tous ces personnages sur lesquels on pourrait débattre, il y a les comtes d'Egmont et de Hornes, deux farouches personnages dans le panthéon belge, qui ont lutté contre la tyrannie espagnole.
Une épitaphe leur est dédiée sur la fontaine du parc:
Ce que j'aime au Petit Sablon c'est un peu cette idée, où l'on retrouve les symboles, les personnages, les guerriers de l'indépendance et de la liberté, les intellectuels qui ont fait la Belgique, et qui sont la Belgique. Le Petit Sablon raconte en quelque sorte une histoire à travers sa statuaire, qui permet de voyager au cours du temps et comprendre comment une civilisation forge ses références.
Le parc apparaît ainsi sous l'impulsion du bourgmestre Charles Buls en 1880, dans un plan générale de refonte du quartier. Le square ne vient qu'ajouter une touche d'ornement dans des ruelles embellies de ce siècle de construction et d'élargissement de la ville, où les Communes alentours découvrent l'Art Nouveau et le Néo-Renaissant Flamand. Quelle époque!
A l'entrée du parc, ce sont les métiers qui nous accueillent, je ne sais plus combien il y a de statues, chacune avec ses attributs, mais en tout cas, qui nous permettraient de nous replonger dans un savoir faire séculaire, pour certains métiers perdus aujourd'hui...
Lorsqu'on pénètre dans ce charmant parc, dont selon ce que je viens de lire, neuf massifs de buis taillés qui représenteraient les 9 Provinces Belges de l'époque (dont aujourd'hui il en demeure 10, du fait que le Brabant s'est séparé en deux, l'un flamand et l'autre wallon). Puis place, aux personnages de la Belgique, bien qu'on y trouve des personnages que peuvent revendiquer aussi bien les espagnols, que les Pays-Bas... Et oui, l'histoire est ici compliquée pour remonter aux origines.
Mais l'honneur est sauf, car au milieu de tous ces personnages sur lesquels on pourrait débattre, il y a les comtes d'Egmont et de Hornes, deux farouches personnages dans le panthéon belge, qui ont lutté contre la tyrannie espagnole.
Une épitaphe leur est dédiée sur la fontaine du parc:
- Aux Comtes d'Egmont et de Hornes
- Condamnés par
- Sentence inique du duc d'Albe et Décapités à Bruxelles
- 5 Juin 1568
-
- Aan de Graven van Egmont en Hoorn
- Onrechtvaardig
- Veroordeeld door de Hertog van Alva en
- Onthoofd te Brussel
- de 5 Juni 1568.
Fièrement, aux côtés de Guillaume d'Orange Nassau dit le Taciturne, dont nous retrouvons une représentation dans les statues tout autour, l'indépendance, la résistance à l'étranger, l'élément intellectuel et culturel, la représentation des métiers (qui était la base de la Commune dans sa gestion à l'époque médiévale), ce parc nous invite par une initiation historisante à travers ses personnages au voyage de la Belgique d'hier, qui a donné la Belgique d'aujourd'hui!
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