dimanche 6 janvier 2008

Un peu d'exotisme dans le gris belge

[Petit rajout, selon Catherine, que je remercie au passage, c'est une perruche jeune veuve, cf. commentaire, et non une perruche à collier comme je le prétends dans l'article]

Je parlais dans un des billets précédents de la perruche de Bruxelles. Du moins, ce que moi j'appelerai perruche, alors qu'il se peut que ce soit une autre sorte d'oiseau... Bref, ce dimanche, petite ballade vers le parc de Forest, où j'avais découvert ces petits cris exotiques et ces couleurs chatoyantes rappelant les îles du Pacifique, cela, en plein coeur de la capitale belge.

Nous en entendons pleins des histoires à ce sujet. Parmi ces histoires, certains disaient que les anciens colons, de retour en Belgique après l'indépendance du Congo Belge, auraient ramené ces oiseaux, qui se seraient enfuis plus tard et auraient colonisé la ville. Les ornithologues apporteraient bien plus de précision sur l'espèce que j'ai photographié. Je vous laisse admirer les bestioles:







Selon l'ASBL déjà ancienne de la Protection des Oiseaux (L.R.B.P.O.), la venue de ces perruches est toute autre:

Les perruches à collier ont fait leur apparition depuis 1974 environ, dont la population est estimée à 5000 individus. Leur reproduction au sein de la ville aurait débuté par un laché d'une quinzaine d'individus depuis Laeken, où se situait l'ancien parc animalier du Meli Park sur le plateau du Heysel. Deux compères pensaient par leur geste offrir des couleurs exotiques à la capitale! Comme dit l'ASBL: "C'est gagné!!!!"


Seulement là, pour l'histoire, l'oiseau star de ce billet est une Perriche jeune-veuve originaire d'Amérique latine, qui fait son nid dans les hauts arbres du parc à l'aide de brindilles. On dirait presque le nid du Marsupilami!



Il y aurait d'autres découvertes à faire dans la capitale, telle que l'Ouette du Nil; La Bernache du Canada; la Tortue aux joues rouges (importé d'Amérique, abondante dans les étangs de la ville comme ceux d'Ixelles, il paraît qu'elles peuvent entailler un doigt, c'est pourquoi des proprios les ont relâché dans la nature urbaine...); La grenouille rieuse; le rat musqué; le Ragondin et même une espèce de coccinelle chinois. (tu m'étonnes qu'on pensait un moment donné qu'il y avait des crocodiles dans les égoûts de la ville!)

Voilà donc des petites choses que l'on trouve à Bruxelles sans même sans douter, au détour d'une petite ballade. J'en avais entendu parler, car il est célèbre au détour d'une conversation d'entendre parler d'un mythique vol de perruche observé furtivement par l'interlocuteur, mais de là, les voir ainsi, c'est plutôt sympathique!

Néanmoins, malgré l'enthousiasme que j'éprouve à travers cette petite découverte, il apparaît que ces oiseaux constituent un danger pour la faune indigène, car ils occupent la niche écologique d'espèce locale et leur gourmandise entraîne parfois la concurrence à la nourriture. Mais grâce à la scène à laquelle nous avons assisté aujourd'hui, nous avons pu remarquer que de nombreuses personnes venaient déposer des sachets de pain mouillé au pied des nids des Perriches, pour qu'elles puissent mieux passer l'hiver.

Sur ce..... bonne aventure exotique à Bxl!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Selon les photos il s'agit de la Perriche jeune-veuve (Myiopsitta monachus), présente dans le sud de Bruxelles et qui est le seul perroquet qui construit des nids communautaires. Voir infos et illustrations sur le site d'Aves: ici
Bien à toi,
Catherine