mercredi 9 janvier 2008

le blocus à Berlin!

Bien bien, voici mon dernier jour à Bruxelles avant mon retour d'un petit séjour à Berlin. Demain soir, l'avion m'attend pour décoller direction Berlin la majestueuse, le fleuron capitaliste et socialiste, la ville coupée en deux jusqu'en 1989, et indépendante qu'à partir de 1990.... J'inverse donc les couleurs du drapeau et j'passe chez les voisins de demain à mardi!



Ce n'est pas très sérieux, car en ce moment, nous sommes dans la période du "blocus", c'est-à-dire la période de révision intensive des étudiants belges pour les sessions d'examen du mois de janvier. Pour ma part j'n'en ai que trois à passer, dont un que je reporte en seconde session en août, pour mon petit séjour. En quelque sorte, je passe mon blocus en Allemagne, on dira ça. Puis dès mon retour, j'débute les stages, pendant que mes collègues étudiants passeront leurs examens, pour certians ce sera le début, pour d'autre, la fin....

Ce qui est génial pour le blocus, c'est que Radio campus qui diffuse sur Bruxelles organisent des plages musicales spéciales blocus et même la Première en fait autant. Les bibliothèques sont pleines à craquer, hé oui, ici, quand on révise c'est de l'ultra sérieux. Les pharmacies font leurs chiffres d'affaires, tout le monde stress à mort (enfin ... beaucoup), et l'on peut même surprendre quelques discussions d'angoissées à l'université, entre quinze cloppes et trente cafés. Tout est en tout cas réuni pour que le blocus se passe comme il faut, puisque tout le monde pense à ses petits universitaires chéris. Ca me fait assez bizarre de prendre autant conscience de la période d'examen, j'ne dois plus être habitué avec le CAPES. A Mulhouse on s'rendait compte de la période, parce que le campus était étrangement vide, la bibliothèque également, et même le restaurant universitaire ou la cafèt' totalement désertée, et où il n'était plus nécessaire de faire la queue pour notre universelle sandwich au thon.

Bref... petite nostalgie des grandes heures d'exam..... Même la Dernière Heure s'y met:


Les étudiants de la nuit

(09/01/2008)

© DH

Petits conseils pour ceux qui ont décidé de faire leur blocus pendant les heures sombres

BRUXELLES Même si cette méthode est souvent déconseillée par les professionnels, certains étudiants décident de vivre à l'envers le temps de leur blocus. Période fatigante, stressante et détestée par la majorité d'entre eux, elle est l'objet d'une organisation toute particulière. Pour les travailleurs de nuit, qui préfèrent le calme ambiant pour une concentration maximale, il ne faut toutefois pas négliger des détails importants. Quelques conseils pour ces drôles d'oiseaux.

Former une équipe. Il est plus facile de tenir jusqu'à 7 heures du matin lorsqu'un ami ou un partenaire de cours étudie dans la pièce à côté. De plus, si on a des questions, il est difficile de réveiller le premier de la classe au beau milieu de son sommeil et il n'est jamais très rassurant de rester bloqué sur un chapitre particulièrement ardu.

Le café en petite quantité. Véritable drogue pour certains, il ne doit pas remplacer toutes les boissons. L'eau reste la boisson la plus importante pour hydrater le corps. À trop forte dose, le café apportera des effets indésirables comme des tremblements ou de petites crises de tachycardie.

Se ménager des pauses. Même si le seul programme qui se retrouve à la télévision durant ces heures tardives est Chasse et pêche, il est bon de s'arrêter d'étudier toutes les deux heures. Un tour du quartier, chaudement couvert, ou une pause goûter avec de la musique, permet de repartir l'esprit reposé.

Ne pas dépasser ses limites. Une fois un certain seuil de fatigue franchi, même si toute la matière prévue n'a pas été étudiée, mieux vaut aller se coucher !

À éviter les veilles d'examens. Cer tains préconiseront de ne pas changer de rythme d'étude mais, la veille d'un examen, il est conseillé d'aller se coucher relativement tôt. Il serait dommage pour ceux qui ont travaillé toute la nuit qu'ils s'endorment devant leurs feuilles d'examen, ou pis, qu'ils bâillent sans arrêt pendant leur test oral.

Positiver. Que l'on étudie de jour ou de nuit, la pensée positive est importante. Ne dit-on pas : "Y croire, c'est 50 % de la réussite".

S. Lag.
© La Dernière Heure 2008



ou l'UCL:

Il est également bon de savoir qu'il existe un lieu du site de l'ULB qui propose des blagues pour le blocus:

http://www.ulb.ac.be/students/cm/blagues/blaguesbloc.htm

Mais bon.... là c'est le pti bloc', celui de juin s'avère un peu plus intéressant, on verra ça d'ici quelques mois!
Bis Bald

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