mardi 25 août 2009

De Bruxelles à Amiens et d'Amiens à Pointe à Pitre



Allez c'est reparti!

L'an passé, c'était une année assez difficile, et je n'avais sans doute pas assez de matière, pour tenir un blog à la hauteur et à la réputation d'unanbxl....

J'aurai tari à ma réputation de fouineur urbain, et surtout de bloggeur, car mine de rien ce fut une fichue année que celle de l'an passé à Amiens! Début de ma carrière professionnelle, avec peu de temps pour flâner la Picardie, et surtout mes week-end bruxellois qui se révélèrent un aller-retour hebdomadaire, qui creusèrent la fatigue et finalement le peu d'ancrage du côté picard...

Mais il y a de quoi y faire aussi, même si Amiens n'est et cela se conçoit pas Bruxelles. En même temps, aurai-je pu tenir un blog sur la ville de Mulhouse aussi conséquent qu'unanbxl.... Na, j'crois que ça aurait été dure aussi, bien qu'il y a tant de choses à dire sur ma ville natale!

Bref, comme je disais je reprends de la bouteille, mais cette fois accompagné de Flo et d'Eva dans nos découvertes! Je laisserai ici le lien pour nous suivre sur la Guadeloupe, notre nouveau chez nous pour un petit bout de temps! Encore une fois, ce n'est pas notre "nous", pas de voyeurisme familiale, ni d'exhibition de notre part, mais je pense qu'il est sympa qu'on puisse trouver des informations, des témoignages, des trucs de la vie des Antilles pour casser bon nombre de préjugés, et peut être que quelques métropolitains découvriront autrement ce bout de France en Amérique.

See you in our new website:

mercredi 5 novembre 2008

Unanbxl c'est fini...


Voici la fin du blog d'unanbxl.com.

Celui-ci restera en ligne quelques temps, puisqu'il reste plus ou moins d'actualité. Néanmoins, la plupart des articles qui ont été écrits, ne seront plus réactualisés. J'ai déménagé il y a maintenant un mois et demi, installé à Amiens, et il est temps de couper avec le blog.

Merci à tous mes lecteurs, j'ai été impressionné par le nombre de consultation, même si je sais qu'il y a des réserves à avoir quand au nombre réel... Beaucoup ont du se tromper, ou cliquer juste par curiosité, rester deux secondes et repartir dans le surfing web. Bref, une aventure s'achève pour en débuter une nouvelle, mais différente.

Je garde tout de même un lien avec Bruxelles comme je l'ai expliqué dans un article précédent, mais les nouvelles sur la ville seront dorénavant achevés, pour ne pas trahir l'idée première de ce blog, car sa naissance annonçait en même temps sa mort en quelque sorte...

Un an à Bruxelles....


Sauf si bien sûr.... quelqu'un décide de le reprendre, ou plutôt de le continuer dans son esprit... Je suis prêt à le céder, en contre-partie, il n'y aura que à conserver mes articles précédents, car le blog me sert de compilations pour mes propres fichiers. Il suffira de me laisser un mail, ou un commentaire qui me dit comment joindre la personne. (mais je pense que c'est utopique).

mercredi 29 octobre 2008

Godin à Bruxelles

Jean-Sebastien André Godin, un industriel parti de rien et qui a monté la plus formidable histoire du socialisme utopiste en France, à travers le phalanstère de Guise et de son usine de poêles en fonte. C'est dans l'ère de l'industrialisation, à partir du milieu du XIX è siècle, que cet homme s'installe dans la petite ville de Guise en Picardie.

Il construira à Bruxelles une entreprise sur le même principe, pensant à un éventuel exil en Belgique, si l'Etat français continuait harcèlement débuté. A l'époque, Napoléon III arrivant au pouvoir, les idées socialistes n'étaient pas les plus populaires, et qu'un homme vive avec une société d'hommes en semi-autarcie étaient encore plus mal venu.




Bref, Godin avait prévu son plan de secours, celui-ci étant de s'installer à Laeken et continuer son projet en Belgique. J'ai découvert ça le week-end dernier, en sortie à Guise. Et bien entendu, à peine ai-je entendu le nom de Laeken, que je me suis empressé d'y jeter un œil.




En quoi consistait le phalanstère de Guise:
Les ouvriers bénéficiaient d'une série d'avantages en terme de logement (espace, lumière, air), non pas l'eau courante encore, mais chaque étage des immeubles étaient alimentés par une fontaine, et des toilettes. Un théâtre, une piscine, une buanderie à l'extérieur, ainsi qu'un jardin d'agrément avec des serres chauffées par les eaux de l'Oise, réchauffées par leur passage dans les hauts fourneaux de la fonderie.
Tout autour, les ouvriers bénéficiaient également de petits jardins, mais ceci fut une négociation avec Godin, qui avait prévu un économat qui leur offrait tout ce dont ils avaient besoin à des prix extrêmement réduits. Ils payaient grâce à un livret de compte qu'ils alimentaient à partir de leur salaire. Ce livret permettait d'ailleurs d'acheter à crédit sans intérêt jusqu'à un certain plafond sans doute. Pour finir Godin mit son entreprise en gestion partagée avec ses ouvriers, devenant un actionnaire comme eux. Il fut élu gérant par les ouvriers.

J'imagine que l'usine de Laeken était gérée de la même façon. Il est juste dommage que cette utopie réalisée, ce que Charles Fourier, Saint Simon, Benjamin Constant et tant d'autres ont espéré, que seul Godin a réussi, présent sur deux pôles en France et en Belgique disparaissent sous les coups de la modernité. Depuis peu, un projet européen réhabilite le site de Guise. Je ne sais pas ce qu'il en est pour celui de Laeken, mais de ce que j'ai pu lire sur les différents sites au sujet du projet utopia, il n'est pas pris en compte.

Pour quelques chiffres, il est sûr, que Guise c'était plus de 1000 ouvriers à la fin du XIXe siècle, alors que Laeken que 263. Mais au-delà de ce comparatif qui n'explique rien, le site est encore à peu près sur pied, mais apparemment en cours de déstructuration généralisée. Est-ce que quelque chose à bougé depuis le dernier article en ligne de mai 2008?


A mon avis, ce serait vraiment intéressant que ces deux sites retrouvent leur histoire, et qu'au lieu d'être de simples lieux de passages, notamment pour Laeken, qu'on s'y arrête deux minutes, et qu'on réfléchisse devant ces restes de bâtiments recelant une des plus grandes aventures humaines! Il paraît que l'entreprise a été fermée dans les années 1960's, donc ce n'est pas si vieux que ça toute cette histoire....




J'ai piqué toutes ces photos sur le site d'inter-environnement Bruxelles, remerciant ainsi Guido Vanderhulst... J'ai perdu malheureusement les miennes dans un empressement de mise à jour de mon numérique... Bref, j'espère que son appel sera entendu! Sauvons ce qu'il reste de Godin à Bruxelles!

Nico et Carla à Louise!

Aujourd'hui, petite sortie vers Louise, où nous avons copieusement dîné (déjeuné pour les lecteurs français) dans le fast food de la diététique, ou plutôt dans le fast food dont la devise est : "natural, fresh, and ready".

Je passais dans les deux rangées latérales cherchant désespérément mon repas de midi... je voguais entre la soupe, les salades de pâtes, de riz, les salades tout court, puis mon oeil fût attiré par des petits sandwichs, genre "mise en bouche". Mon estomac un peu malade se disait:
"ah ah, c'est bien ce qu'il te faut! Manger comme à une réception à raison de 4, 25€ les deux mini-sandwich".
Je regrettai déjà la possibilité du pistolei à 2,5€ ou ma portion énorme de frites de Flagey vers ces eaux là aussi, mais avec une sauce en plus! Satanée gastro!

Mais ce qui m'interpella le plus c'était que ces mini-sandwich étaient nommés. L'un s'appelait John et Yoko. Tout de suite, référence asiatique voulait que le futur consommateur heureux se rende compte que c'était Lennon et sa compagne japonaise. Mais lorsque je passe à la rangée suivante, je suis estomaqué!

C'était les sandwich:


LE CARLA ET NICOLAS......


Au départ, j'me suis dit... Mais de quel Nicolas et Carla parlent-ils? Après l'affaire Ryan Air, Exki n'aurait tout de même pas osé faire un sandwich Carla et Nicolas, en plus les deux sandwich dans une pause totalement indécente, l'un montant l'autre!!!! Quoiqu'en Belgique, l'humour permet beaucoup de choses, même de choquer le petit français que je suis. Mais bon, pas mon président quand même!








Par curiosité, je regarde la composition des sandwichs (vous remarquerez d'ailleurs que je me suis planté dans mon écriteau, c'est l'inverse) :
- le Carla: pain bio, fromage rigatello, radicchio, tomate, tapenade moutarde gingembre, sel et poivre.
Le Nico: pain bio, brie fermier de Normandie, tomate, graines de sésame, roquette, huile d'olive.

Alors pour le Carla: pain bio (formidable sa femme était mannequin.. comme toutes d'ailleurs sauf la première, mais il n'était pas encore riche); rigatello (forcément elle est italienne), radicchio (pour faire encore plus italienne), et puis le reste ça donne une orientation "open on the world".

Pour la Sarko: pain bio (il court tous les matins, ça fait celui qui s'entretient), brie fermier de Normandie (homme de terroir le Nico? hmm.. mais bon, il y a toujours possibilité), roquette (si je devais faire un trait d'humour, je dirais que si nous omettions le "te" de fin de roquette, il y a peut être un message caché, blague belge, je la sens venir!).

Bref, nous y sommes, quel autre homme que moi peut clamer haut et fort que j'ai croqué Carla?

Pour Nico... Ben jaloux comme il était, je n'ai pas eu le choix, à force de pester le lait à tourné et il m'a fait un gros fromage... donc, zouh!


La photo où je croque Carla est faite sans effets spéciaux, en revanche la seconde oui, Nico vers la poubelle, vous pensez bien! Improbable, d'autant qu'on dit bien à nos jeunes qu'il ne faut pas jouer avec la nourriture. Alors pour toutes les âmes sensibles que j'ai blessées, prière de m'excuser, et sachez que j'ai même mangé Nico.

mardi 21 octobre 2008

Les poissons urbains

Depuis mon installation, mes parcours d'Ixelles jusqu'au centre ont toujours été ponctué de poissons urbains. Durant un an, j'ai tenté de trouver une signification, une explication, mais je n'ai toujours rien trouvé à ce sujet.

Alors, le week-end dernier, en descendant en ville, je me suis amusé à prendre en photo tous les "poissons urbains" que j'ai croisé sur mon chemin, ce qui donne quand même ceci:

Ils sont situés sur la chaussée d'Ixelles; aux étangs près de l'Athénée; en descendant vers le centre après la porte de Namur par la Place Royale; Place Fernand Cocq et enfin juste à côté de l'hôtel Hilton vue depuis Louise.































La grande question est donc de savoir d'où ça vient, qui en est l'auteur, y'a-t-il une raison particulière?

Malgré mes recherches, je n'ai jamais rien su, et pourtant ces poissons occupent l'espace de la ville décharné, ou bien en chair, l'air menaçant parfois, ou grave...

Le toit de lumière




Voilà le fameux toit de lumières qui brille au-dessus de la Grand-Place.

Je m'attendais à autre chose, plus coloré, ou différent... Mais bon, c'est là l'oeuvre expliqué par son auteur sur TLB comme:

la discontinuité des lumières symbolise la Belgique qui se chamaille au niveau communautaire; mais symbolise également l'Europe à travers sa diversité.

Les câbles lumineux traversent la place de part en part représentant les points cardinaux. Voilà la prouesse de Yann Kergalé, visible jusqu'au mois prochain à Bruxelles.

lundi 13 octobre 2008

Un toit de lumière pour la grand Place

Le 14 octobre, c'est à dire demain en somme, la Grand Place aura un toit de lumières, orchestré par Yann Kergalé, plasticien français qui a fait à Berlin du Sony Center que j'ai pris en photo en janvier de cette année:
















ça:

L'exposition lumière intitulé "convergences" sera visible jusqu'au 19 novembre. Donc d'ici là, unanbxl aura l'occasion d'aller photographier tout cela! On essaiera de faire un avant/après comme dans les pubs maigrir en deux mois c'est possible!

L'art va si mal à Bxl?


Difficile de répondre à une telle question, non?

L'art se vend, les Antiquaires n'arrêtent pas, bien qu'au niveau européen on parle de véritable recèle d'œuvres antiques et historiques qui devraient trouver leur place en musée, voir dans des expositions nationales, et non pillées dans leurs pays d'origine pour être vendues ici!

Mais là, ce sont nos artistes contemporains qui se vendraient... Roh bah quand même! Avec toutes les galeries d'art que l'on trouve à Bruxelles, étonnant que certains voudraient se vendre. Enfin parfois... en passant près de l'une ou l'autre de ces galeries, pour ne surtout pas nommer celle qui se trouve au bas du Sablon, il y a de quoi s'interroger sur la fonction de l'art ou même son rapport social! Je dis ça en me remémorant un tableau ou deux cochons heureux se balançaient, et l'un d'eux semblait voler dans les airs... Bref, je comprends que des maîtres de Drop Painting, de spaghettis, ou même de figuratifs peuvent se sentir en manque de considérations.

En tout cas, ces affiches que l'on trouve du côté de la bascule, affichés sur les postes électriques, ou sur la surface des réverbères me donnne l'occasion de rappeler l'événement clé de la fin de l'année:

La biénnale Art contemporain va ouvrir ses portes dans une semaine. Le 19 octobre, le public va pouvoir inaugurer cet évenement qui s'achèvera qu'au mois de janvier!!!!!

Il y en aura apparemment pour tous les goûts, et la ville entière sera en fête. Des galleries, des lieux insolites accueillants des oeuvres ouvriront leurs portes. Y'en aura pour tout le monde. C'est un événement qui s'intègre également dans les expositions prévues, et pour finir c'est international! Des artistes du monde entier seront présents pour nous présenter leurs travaux.

samedi 6 septembre 2008

helli hello...

Un petit coucou de Bruxelles pour un week-end, unanbxl ne touche pas encore tout à fait à sa fin, il est en réflexion, en remaniage, en redéploiement, ou en arrêt. Pour le moment, il n'y aura plus de post, car j'ai été muté à Amiens pour mon premier emploi, en tant que stagiaire dans l'enseignement. Fini, les vacances à pouvoir déambuler dans Bruxelles.

Amiens, ce n'est plus Bruxelles, mais j'y repasserai encore très souvent puisque nous ne sommes qu'à environ 1h45-2h de route! yeah! et surtout qu'y reste ma petite famille! Hé oui!

Aussi, il me reste quelques articles à écrire concernant encore le mois d'août. Mais n'ayant pas le net dans mon nouveau chez moi aminien, il va falloir que je patiente un peu pour me remettre aux écrits!

Alors, à bientôt, et dès que possible pour la suite des articles, et le dénouement du blog.

mercredi 27 août 2008

Bruxelles les bains


Acapulco, Biarritz, Bora-Bora, Malibu, que c'est loin!!!!! Mais qu'est-ce que ça fait rêver. Au milieu de tout ça? On remarque que plus proche, il y a Bruxelles les Bains!!!!!!!!!!!!!!! Youhouuuuuuu, on va pouvoir se rafraîchir tout en gardant l'echo évoquant les grandes plages de sables fins dorés, des filles à la peau croquante, et du sun beach qui parfois ici... est plutôt à invoquer autour d'une danse du soleil pour le faire venir....

En vérité, j'imagine que s'il y avait une tribu indigène en Belgique, ce n'est pas la danse de la pluie qu'ils auraient folklorisé, mais plutôt celle du ciel bleu et du soleil.

Mais là n'est pas le sujet, ou peut être que si. Partons en voyage à Bruxelles les Bains.

Concept qui connaît un essor à l'échelle européen, puisque Paris à son Paris plage, Amsterdam offre aussi des lieux sur ce style, et Bruxelles n'en est pas à son reste. Il est sûr, ce ne sont ni les bâtiments contemporains qui transforment leur toiture en plage de sable et animation, ni même les quais de la Seine qui transforment les dessous de ponts des sans-abris, en camp de vacances méditerranéen. Ca reste les docks de Bruxelles, au milieu des pavés, des casemates et parfois d'un peu de grisailles.

Néanmoins on tente d'offrir un environnement festif, les cocotiers, les pagnes, les paillotes et chapiteaux, la grotte d'entrée, les navires reconstitués ou encore les thématiques type club med' avec ses terrains de beach volley, invitent les Bruxellois à fêter l'été!

Concerts, animations diverses, offre de la carte Visa (quoique j'ai découvert qu'à Matonge on l'offrait également, près de la porte de Namur, en revanche là on la propose qu'aux gens portant un costume, alors qu'à Bxl les Bains, on l'offrait également aux tongues et shorts), matchs, etc etc! Et au milieu de tout ça, il suffit de s'arrêter à une paillote pour déguster un cocktail, tout en mangeant je ne sais quels mets délicieux qui fredonnent le doux nom des Antilles, des plages mexicaines etc etc!

Bruxelles les Bains!

samedi 23 août 2008

Le traditionnel tapis de fleurs

Cette année est l'année du tapis de fleurs, qui est réalisé tous les deux ans sur la Grand Place de Bruxelles.

Les habitants et les touristes ont l'occasion de découvrir alors le motif, qui semble être gardé secret jusqu'au tapis dévoilé.

Cette année, le motif, est celui d'un tapis aux motifs français du XVIIIè siècle. Mais je ne vais pas trop m'attarder là-dessus, car quoiqu'il arrive, nous sommes, apparemment, traditionnellement dans des motifs assez complexes.


Les spécialistes du genre, sont les Gantois, et ce sont eux, qui réalisent ces tapis de fleurs à Bruxelles, qui n'est pas un événement unique au monde car plusieurs autres villes l'organisent. A Bruxelles, il a lieu tous les deux ans, et c'est plus d'un million de bégonias (800 000? j'ai également trouvé sur un site) qui constituent ce tapis de 300m²...

Cette tradition remonte à 1971 pour la ville de Bruxelles et a été amorcée E. Stautemans, qui réalisa son premier tapis de fleurs après plusieurs tentatives. Et le procédé fonctionne, bien que la Belgique du moment connaît un climat venteux et fort pluvieux... Il paraît que les bégonias ont leur système de lutte contre le vent justement, et puis la pluie, ça ne fait que leur apporter l'eau nécessaire!

On trouve pleins d'infos sur cette adresse:



et parce que je trouvais l'édition 2002 sympa, voilà le tapis de l'époque, agrémenté de fontaines et de bassins:
Et pour une vidéo du tapis 2008:

jeudi 14 août 2008

A la rue de la Ruche

on y danse, on y danse, tous en rond... Euh, non, ce n'est pas tout à fait à cet endroit, et d'ailleurs ça n'a rien vraiment à voir.


En revanche, à la rue de la Ruche, à Schaerbeek, il y a un lieu symbole même de tous ces billets sur l'Art Nouveau, lieu particulier d'émulation, car les grands noms y étaient réunis pour y dispenser leur savoir, tel un Adolphe Crespin, et d'autres, mais comme j'ai un peu peur de dire des bêtises... je préfère me taire jusqu'à ce que je retrouve la liste des enseignants!


La rue de la Ruche fait partie d'un complexe scolaire qui comprend également les écoles de la rue Joséphat, cette école que nous avons pointé pour unanbxl.com est l'école technique. On y retrouve tout le principe de l'école modèle, que Jacobs (encore et toujours) a mis en oeuvre et dont les sgraffites appartiennent à Privat Livemont.

Je ne reviendrais pas sur tout ce qui a déjà été dit sur les écoles Jacobs, car on tourne vite en rond, et je ne voudrai pas que le site devienne un éternel recommencement des mêmes choses. Mais, la parenthèse sur cette école s'inscrit à la fois dans son cadre, et pour sa renommée. Il est certain que si il y a une école à voir c'est sans doute celle-ci, et pour ma part, je n'en aurai vu que la façade, car l'école est toujours en service.

Son quartier? Très simple, on est à Schaerbeek, une Commune qui recèle de multiples richesses en tout genre : artistique, architecture, et histoire. Mais il y a un axe, qui domine tout, celui de l'avenue Bertrand et du parc Joséphat. C'est un tracé complet, qui fut pensé et mis en oeuvre dans la phase d'accroissement de la ville de Bruxelles, et son extension dans les Communes voisines. Les maisons de factures Art Nouveau, le fameux renaissant flamand, les plate-bandes centrales, dominées par l'église St-Servais, tout cela de façon courbe, et plongeant vers le creux du parc Joséphat, lui-même installé dans un fond de vallée. C'est un paysage vraiment particulier, et savoir que de là s'ouvre des perspectives comme la rue de la Ruche, rend ce quartier encore plus attrayant.

Pourtant, c'est un quartier calme, pas du tout envahi par les hordes de touristes (du-moins, à chacun de mes passages), où les habitants sirotent tranquillement sur les terrasses une bonne gueuze, ou autres lambics, dans l'un des deux bars, gardant un œil rivé sur les alentours.














Je ne cherche pas à vendre le quartier, mais une petite ballade dans le coin est des plus rafraîchissante, dans ce haut lieu bruxellois, où l'ère moyenâgeux, rural, a cédé la place à l'entreprise urbaine de la Belle Epoque!
et pour finir, juste quelques mots sur ce vase monumental en bronze qui trône sur le terre-plein de l'avenue. Il est placé là où dominait auparavant l'église St-Servain, détruite et reconstruite un peu plus en amont, mais dont la vision qu'il offre est bien peu catholique. La représentation est celle des Bacchanales, où l'on retrouve le dieu Pan qui batifole avec les nymphes... Sexe, polythéisme, croyance animiste, bref, un savant cocktail de tout ce qui n'est pas très catholique....

Mini-Europe by night




Toujours samedi, qui fut une journée pleine d'occupations, nous sommes allé faire un tour à Mini-Europe, car j'étais vraiment intéressé par ce que je pouvais y trouver. En plus, rentrant de Roumanie, vous imaginez bien le dépaysement qu'est de retrouver quelques éventuels monuments visités.

Bon... il n'en fut rien, je n'ai que pu m'extasier devant les éternels issues de mes expériences longues. Paris, Venise, Belgique, et j'ai reconnu le site irlandais car j'y suis passé... Bref, finalement ce n'aura pas été grand chose par rapport à la collection offerte.

Mini-Europe agit en collaboration lointaine ou proche de l'action européenne. C'est-à-dire qu'avec les élargissements, on distingue nettement les anciens des nouveaux pays européens. La Roumanie, la Slovaquie, la République Czech, Pologne etc n'ont quasi aucune représentation comparé aux éléphants que sont la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, la France, et l'Italie.

Le parc a une popularité touristique, mais faut dire que samedi soir, c'était un peu particulier, car il y avait un feu d'artifice. Pour ironiser, je disais à Flo qu'on aura sans doute un mini feu d'artifice, comme si nous étions des marionnettes de mini-Europe. Ben... à bonne ironie, bonne réalisation d'humour, ce fut le cas. Le feu d'artifice était à la haute du parc, mais du parc en général! Au moins, grâce à lui, nous aurons évité la fameuse photo avec la tortue, leur effigie, ce qui nous aura permis de ne pas exposer nos visages flétris et sans doute assez ridicules à la sortie. Mais au-delà de ça, quelques petites représentations plus animées permettaient de diversifier un peu la découverte. L'Etna ou le Vésuve, on a pas trouvé l'affiche, pour le côté italien, qui se met à vrombir, et à cracher de la fumée. Il y a aussi une fusée Ariane qui décolle, et une plate-forme Total en plein exercice de forage off-shore, pour la pub.

Ainsi, nous déambulions au milieu de ces petites maisonnettes, avec éclairage approprié, parfois non... sous les boules protectrices et tout aussi actives de l'atomium, qui brillait de milles feux!



A part le prix exorbitant de l'entrée du parc (mais au moins on peut observer un exemple de la destruction du Mur de Berlin.... en live!), nous avons passé un agréable moment à rire de nombreuses choses, et à écouter quasiment tous les hymnes nationaux des pays représentés. J'ai juste été déçu que les jeux qui nous ont été proposés à la sortie n'étaient pas en mesure de fonctionner....

mardi 12 août 2008

Le meyboom






Samedi, c'était la 700 ème édition du Meyboom, une fête qui remonte à, il y a 700 ans, et qui est inscrite à ce fameux patrimoine mondiale immatériel et oral de l'Unesco. 700 ans..., donc cela aurait débuté en 1308, un 9 août, lorsque les arbalétriers de Bruxelles ont reçu ce droit du roi Jean, suite à leur victoire sur les Louvanistes.



Le Meyboom, c'est un savant cortège bon-enfant, qui déambule dans le centre de Bruxelles, s'arrête à la Grand' Place, pour finir rue des Sables, là où le Meyboom est planté, avant 17h, car, paraît-il, si celui-ci n'est pas planté avant cette heure-là, c'est le malheur qui s'ébranle sur la cité.

Aussi, ce privilège ne tient que si la confrérie plante chaque année le Meyboom, car si jamais elle rate une plantation, ce privilège passe au main des Louvanistes. Autant dire qu'une rivalité à ce sujet, semble être bien existante, puisqu'on lit sur leur site, la catastrophe de 1939, où des hommes de Louvain ont tout mis en oeuvre pour voler le Meyboom lors des festivités, et ont failli réussir. Heureusement que les Bruxellois ont vite réagi et rétabli la situation.

Nous avons donc eu l'occasion d'assister à une des plus anciennes fêtes de la ville de Bruxelles, qui raconte l'histoire des faubourgs, des rivalités entre les villes. La rue des Sables, la rue du Meyboom, sont des rues de l'extérieur de Bruxelles, qui ont été totalement revues dans les années 1950, lors de la grande restructuration urbaine, avec la construction du centre administratif, de la gare du Congrès, et l'esplanade. Fini les auberges à l'extérieur des murs de la ville, fini les granges, les marais, les "bas-fonds" de la ville à cet endroit, où le Meyboom trouve sa plus profonde essence.

Néanmoins les noms des rues y ont gardé le souvenir, et le bar du coin, au milieu de ce nul part, de ce néant de béton y garde tout son charme, ainsi que l'installation de cette fête. Il est vrai, que lorsqu'on y passe dans la semaine, le quartier à l'air si morne, si bétonné, si déserté, alors que cette fête y a mis un tel charme! J'avais l'impression de le voir revivre.

En effet, sur le chemin du cortège, composé d'une garde avec leurs arbalètes (le tir est impressionnant, ça fait un de ces bruits!), sa fanfare, ses géants, ses majorettes, ses édiles, et toutes les personnes les suivants, jusqu'à ce que le Meyboom trouve sa place en plein croisement à l'extrémité de la rue des Sables, dans une bouche d'égout pour le faire tenir (ça c'est l'effet moderne sur une fête traditionnelle.

Sur le chemin, le Meyboom est en parti décharné, car ses feuilles, dit-on portent bonheur. Il est important pour cela de conserver les branchages, pendant l'année en cours, pour récupérer les nouvelles l'an prochain. Peut être que la malédiction s'abattant sur la ville vient de ça. Car si le Meyboom n'est pas planté à l'heure, il n'y aura plus de branches porte-bonheur pour la population!





Puis on finit avec une beuverie de Piels et de Kriek près du musée de la bande-dessinée, rue du Sables, avec musique d'ambiance, au milieu des fanfarons, des édiles du Meyboom, de la police souriante et complice de la fête, heureux d'avoir vu le Meyboom planté et le drapeau de la confrérie hissé!



A l'année prochaine...

dimanche 10 août 2008

Quelques travaux finis : mat électrique de Lalaing - Pierre bleue - Maison du Cygne


Comme on me l'a indiqué, le mat électrique de Lalaing a un quelque peu trouvé une nouvelle jeunesse. Il est vrai que lorsque j'ai découvert son existence, celui-ci semblait dans une situation un peu transitoire, pour ne pas dire un peu oublié autour de gros blocs de béton. Ce que je ne savais pas, c'est qu'un véritable projet de réhabilitation lui était dédié, et aujourd'hui, il présente bien mieux que ce que la première photo montrait. Alors pour allier présentation et conclusion, utilisons le bon vieux support des publicité amincissante:

Avant / Après





















Je ne sais pas si j'ai droit de citer ma source, mais j'ai appris par le mail qu'on m'a déposé, qu'un éclairage du mât est également prévu. Pour le socle, il est constitué de pierre bleu, ce qui me permet de faire une petite parenthèse pour cette pierre qui fait la fierté de la Belgique!

Elle est également appelée la pierre de Soignies, dont un ami nous a fait visiter il y a quelques années de cela la carrière, où y a travaillé longuement son père. Cette pierre séculaire, déjà exploitée et utilisée durant la période médiévale a été exploitée industriellement dès le XVII è siècle. En Belgique nous retrouvons des encadrements de fenêtres, des soubassements constitués à partir de cette pierre, le reste bien entendu... constitué par les éternels briquettes qui me sont si chères!
Pour l'anecdote, j'ai appris que cette roche est constituée des restes fossiles d'organismes marins cimentées par une boue calcaire. Pour ceux qui sont en quête de marbre, sachez que la pierre bleue offre elle aussi de nombreux avantages. En revanche... Attention aux contre-façons chinoises!


Encore pour information, amis alsaciens, la gare de Strasbourg dispose dans son bâti de pierre bleue, car outre la consommation nationale, la pierre bleue s'exporte et remporte apparemment du succès en Hollande, en Allemagne et en France.


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L'autre réfection terminée, est celle de la maison du Cygne, qui était en février couverte comme les maisons voisines de la Grand Place. Aujourd'hui la maison du Cygne est blanchie, et sacrement blanchie... et même redorée d'ailleurs. Enfin bref, voilà la première maison de la Grand Place qui a fait peau neuve. Marx ne la reconnaîtrait peut être pas... c'est vrai ça, était-elle blanche ou grise comme on s'imagine parfois le XIX è siècle...