lundi 21 juillet 2008

Time breaking

unanbxl s'envole vers une côté de la Mer Noire...

c'est parti pour un peu plus de deux semaines en Roumanie et Moldavie, donc les nouvelles seront données début août avec les derniers billets du mois de juillet.

Bonne fête national à la Belgique!

dimanche 20 juillet 2008

des soupçons d'art nouveau réactualisés

Lorsqu'on parle de l'Art Nouveau, tout comme moi d'ailleurs, on s'émeut souvent de voir disparaître certaines maisons, de la tragédie de la rue Béliard, son incroyable sacrifice au profit des installations modernes des Institutions européennes et bureaux de tout genre.


Mais à la rue Fontainas, outre sa friterie de quartier, il y a un sympathique lot d'appartements, où les décorations de façades ne sont pas sans rappeler des courbes et des structures de l'Art Nouveau, notamment en ce qui concerne la stylisation de la flore.



Ainsi, l'Art Nouveau ne semble pas être du désintérêt généralisé, mais fait comme un retour en force par de nouvelles expressions, comme tout art, il évolue, mais ne perd en rien de son influence.

Art contemporain à Bruxelles


Petit tour au centre d'art contemporain de Bruxelles, à Forest, pour l'exposition de Mike Kelley, education complex onwards.

C'est un peu le hasard qui nous y mène, car l'artiste ne nous est pas du tout connu, et l'envie de voir ce qu'on trouve dans l'art contempo à Bruxelles. Déjà, grande surprise. Ce n'est pas un musée, mais plutôt un bâtiment d'exposition, qui, en plus d'accueillir des travaux d'artistes internationaux, offrent des résidences à des artistes sur une période de 4 mois pour les insérer et les faire participer à un programme d'échange international et local d'art contemporain.

Le centre a investi pour cela une cathédrale industrielle, puisqu'il se situe dans les anciens locaux de la brasserie "Wielemans Ceuppens". Les salles d'exposition s'échelonnent d'étage en étage, sur trois niveaux, accessible par un monte charge, ou par un ascenseur plus commun, ou encore par une cage d'escalier vertigineuse, au choix.

Pour en revenir à l'exposition... les supports présentés au cours de l'exposition de Mike Kelley, s'attachent aux questions du recyclage, des peurs, des vides psychiques, temporels et de la réalité, une sorte d'angoisse obsessionnelle tournant à l'attrait gothique. Le visiteur est à la fois écœuré par le trop plein de babioles dorées qui constituent autant de déchets visuels que ménagers, que traité de voyeur... Puis on entre dans l'obsession autour des plans des écoles fréquentés par Mike Kelley, qu'il tente de reconstituer à partir de la mémoire, et, où, l'ensemble de ses vides mémoriels font référence à des troubles étranges, des paranoïas, ou peut être des réalités, comme l'évoque la "salle des humiliations", ou la "salle de torture", ou encore le gribouillage au milieu d'un plan flanqué de la remarque "fuck"... Un univers sombre, mais en même temps flamboyant, une exposition qui ne laisse en tout cas pas indifférent!

A part ça, j'ai appris qu'il y aura une biennale d'Art Contemporain à Bruxelles d'octobre 2008 à janvier 2009, qui investira la ville de Bruxelles. La première du genre en Belgique. Bruxelles s'offre une nouvelle vocation, et a décidé enfin de laisser les artistes investir les zones oubliées de la ville. Ca promet d'être un sacré spectacle!


Tintin fait son marché aux Marolles


Qui ose dire que Tintin n'est pas issu de la Belgique se trompe bien, et malgré d'éventuels scandales entre un Congolais qui porte plainte contre lui pour atteinte et propos raciaux dans son épopée au Congo, voir encore l'affaire Moulinsart vainement colportée par un reportage sur la RTBF, Tintin attire toujours les foules.

Dans le centre, près de la Grand Place un magasin Tintin a ouvert, où l'on peut y trouver des figurines, vêtements, BD, etc... Mais ce week-end, Moulinsart organisa samedi un marché aux Puces Tintin aux Marolles sur la Place du jeu de Balle. D'après le communiqué de presse sur internet, il est dit que c'est sur cette célèbre place où a lieu tous les dimanches matins peut être d'autres jours encore, mais ça j'ne sais pas, le "marché aux brolles"(de bric et de broc) - Je m'expressionne belge... je sais, que Tintin aurait trouvé la maquette de la Licorne (je vous laisse à vos références).
Donc ce samedi, tout ce qui touchait à Tintin était présent, du jeu à la BD, à la figurine. Il paraîtrait qu'il y avait aussi la Fanfare de Moulinsart... J'aurais aimé voir ça, malheureusement dans notre élan, j'ai pensé que c'était les préparations pour le Bal National qui aura lieu sur la place aujourd'hui je crois.

Bref, donc pas de fanfare de Moulinsart, et pas de frites ni de gauffres, na!

Une chapelle Gothique à Woluwe

Quand mes parents sont venus pour la première fois en Belgique, outre les briquettes, ce qui a le plus étonné ma mère, aura été les églises, qu'elle a d'ailleurs baptisées des "églises du style belge". Ce qui étonne, c'est vrai, c'est cette structure étrange qu'elles ont à Bruxelles, et surtout leur construction en briquette.

Mais bon, à Bruxelles, on en trouve de nombreuse, elles aussi, faites en larges blocs de pierre, et la fois passée à Woluwe, j'ai visité une chapelle gothique très charmante:

La chapelle de Marie la Misérable















Bon, pour une chapelle, c'est bien une chapelle, mais elle évoque une réelle histoire romantique (dans un sens XIXè), ou même bien gothique. L'histoire veut que:


La belle Marie vivant au village de Woluwe au XIVè siècle s'était vouée à l'érémitisme, rejetant ainsi le monde qui l'entoure pour la méditation. Mais son erreur aura été là, car un chevalier décida d'en faire son élu, ce qu'elle refusa. Ne pouvant accepter ce refus, il la jugea pour vol, vagabondage et sorcellerie et la condamna à être enterrée vive et percée d'un pieu. Ce lieu de martyr devint cette chapelle...



Le supplice de Marie la misérable est évoqué dans un triptyque dans la chapelle, où la lueur lugubre et sombre de l'endroit invite à une véritable contemplation.

vendredi 18 juillet 2008

Une Belgique politique pourrie....


La zone spéciale de conservation, le fameux espace naturel qui encercle le moulin de Woluwe dispose d'un accès limité, où un plaisantin écrit en dessous "aux francophones". Pourquoi je place ça ici....

Tout simplement parce que la Belgique politique a repris le flambeau du divorce communautaire. Yves Leterme n'a pas réussi son pari sur la réforme constitutionnelle et a déposé sa démission, ce qui entraîne une nouvelle crise politique, la recherche d'un nouveau formateur, un nouveau gouvernement et tout ce qui suit avec.

La situation va sans doute très vite se clarifier. L'enjeu paraît-il, est toujours le même, une volonté sécessionniste de la Flandre, les Wallons et Bruxelles refusant le divorce, certains pensent même sérieusement au rattachement à la France (témoigne la commémoration de certains bruxellois pour le 14 juillet.... vraiment....), bref on retombe dans les travers, alors qu'on oubliait presque ce spectre, tellement on n'en parlait plus.

Pourtant, quand on lit sur les blogs, sur les forums, on a deux visions de la politique en Belgique. Les politiques, qui se trouvent des excuses et qui font d'une discussion soit disant révélatrice des tensions communautaires, comme la volonté du Peuple, alors que de l'autre côté, une population qui semble aux antipodes de ces débats politiques fatigants. Mon problème, c'est que je ne sais pas ce que racontent les flamands à ce sujet sur leurs forums...

En tout cas, il y a une chose qui est claire... Si la palme d'or de la diplomatie devait revenir à quelqu'un, c'est bien aux politiciens belges. Je n'ai jamais entendu parler d'un Etat aussi fort en négociation qu'ici. Trois mois durant lesquels, l'équipe Leterme a parcouru les couloirs et les salles des communautés pour mettre à plat l'ensemble des dossiers. Certains accords sont sortis, malheureusement tout n'a pas été réglé. Mais quelle ténacité, et quel courage politique, dommage qu'ils ne claquent pas le point sur la table et rappellent à tous leur identité belge avant tout et d'une histoire incroyable qui a permit à ce petit pays d'être là où il en est aujourd'hui.

des moulins à Woluwe St Lambert

Woluwe est une commune que j'ai peu traversée, peut être que la raison en est le dénivelé, et qu'à chaque fois que j'y vais, je me perds très vite... N'empêche, elle recèle plusieurs petits lieux sympas, et parfois nous donne l'impression d'un petit coin sympatoche, où il y fait bon vivre...

Mais pour ce billet, ce sont les moulins qui sont à l'honneur!

Deux moulins, l'un à vent, l'autre à eau. Le premier se trouve près de la clinique universitaire de l'UCL, et l'autre, proche du centre commercial de Woluwe.

Comme le moulin Louise d'Anderlecht, Woluwe a son moulin, dans un espace protégé, qui peut être visité une fois par mois le dimanche. L'espace protégé est un bout de nature situé entre le boulevard et la clinique, où paissent tranquillement quelques chevaux, et lapins aventureux.










C'est un moulin à vent, sans que celui-ci ait une particularité différente de celui d'Anderlecht. Pour ma part c'est juste le fait qu'il y ait là un moulin à vent en ville qui fait toute son originalité....





A quelques km de là, sur le parcours de la Promenade Verte, il y a un autre moulin, le moulin de Lindekemale, celui-ci à eau, totalement restauré, ainsi que son chenal de fonctionnement.

Il paraît qu'il en existait plusieurs à Bruxelles des moulins à eau. On peut imaginer que le voûtement de la Senne a entraîné la disparition de plusieurs d'entre-eux. Il n'en resterait que deux, celui-ci et un autre à Uccle.

















Y'a donc de quoi faire des balades champêtres à Bruxelles sans aucun problème. Je crois que Bruges aime bien aussi ce concept de moulin urbain. En tout cas, on a là un élément topographique intéressant pour une ville, car on oublie souvent qu'avant l'ère de l'industrialisation, la ville aussi, avait son"ban", et que le moulin, tout comme le château, etc était monnaie courante, d'autant que Woluwe, Anderlecht etc... devait bien plus avoir de la physionomie du bourg, du village que de la ville!


Ahhhhhhh ces doux airs d'un passé révolu....

D'ailleurs le moulin de Lindekemale possède aujourd'hui une partie consacrée à un restaurant de gastronomie française. La reconversion semble bien engagée.

La maison de blanc rénovée


La maison de blanc, grand magasin de linge du XIXè siècle du centre de Bruxelles, située rue du Marché aux Poulets, est totalement rénovée, du moins la partie supérieure. Lorsque je suis arrivé à Bruxelles, et que j'ai participé à la Biennale Art Nouveau, combien de fois ai-je entendu parlé du désastre urbanistique qu'a été cette maison... notamment du fait que l'on y trouve un casino en-bas qui a totalement massacré la devanture de l'ex-magasin.




Dernièrement, en passant par cette rue, j'ai été frappé par les couleurs multiples, du ocre au dorure, et surtout la restauration des panneaux de Privat Livemont. Bref que du bonheur. Au moins, le centre a retrouvé l'un des éléments Art Nouveau a ne pas manquer, et tout de même signé par un grand nom de cette richissime période que constitue l'architecture de la fin du Grand Siècle!

Du nouveau mobilier urbain en ville

Un plot de travaux... dans un parc, comme un rond-point, établissant un sens directionnel pédestre, ou tout simplement servant de banc?

Le parc de la Putterie, tout comme l'Albertine et encore celui devant Sts-Michel-et-Gudule accueillent un nouveau mobilier urbain, fraichement établi depuis environ une semaine. La ville de Bruxelles a en effet organisé un petit concours pour redynamiser ou tenter une nouvelle expérience du parc, à travers un mobilier plus design ou plus contemporain.


C'est pourquoi un énorme plot de signalisation orne le parc de la Putterie, ou une limbe, ou encore des bancs profilés. L'initiative part donc d'une nouvelle décoration urbaine, et c'est pour trois ans minimum que les oeuvres qui ne sont finalement que du mobilier absolument à utiliser seront exposées dans les trois sites.

Le plot et la limbe sont les deux que je préfère. Le plot parce qu'il est omniprésent dans le milieu urbain et qu'au lieu de signaler des travaux, pour une fois, signale une zone de repos, ou une zone de plaisance, et la limbe, parce qu'on ne sait pas vraiment comment s'y prendre.

Les deux concepteurs de la limbe ont exprimé le souhait que les gens s'en servent vraiment selon leur envie. Ils craignaient qu'elle soit plutôt perçue comme une oeuvre, et qu'on n'ose pas trop s'en approcher. Apparemment, cette crainte a vite été effacée, puisque je ne suis jamais passé devant, sans qu'elle ne soit utilisée... là, un groupe de jeune qui y profite du bon temps, d'autrefois, des gens qui tentent la résistance du filet, ou le prenant comme un trampoline, d'autre couchés, faisant une petite sieste avec vue sur la capitale, bref, une limbe multi-usage!

Le lauréat de St Michel et Gudule semble, pour sa part avoir moins de succès, d'autant, selon moi, que la ville a mal géré le coup. Ces bancs profilés ont un souci esthétique intéressant, malheureusement, sur ce même site, un autre banc rival semble imposer sa loi, ou semble faire preuve d'un narcissisme plus important. De plus, cela fait un petit moment qu'ils y sont.

Ce mobilier est une sorte de chaise-longue, où l'on est assez à l'aise à vrai dire. Je ne sais pas s'il fait partie d'un autre concours, en tout cas, l'idée est très bonne. Les Japonnais les prennent en photo, les gens se prélassent tranquillement dessus, et les touristes l'ont élu comme lieu de méditation et d'observation de la belle cathédrale. Bref, au temps du Faucon, c'était le lieu idéal pour observer les mouvements éventuels en ne faisant aucun effort, sauf se réchauffer du froid hivernal. Le seul hic à cette idée que je trouve aussi génial, c'est l'endroit choisi... Pourquoi ne pas avoir pris un parc où l'on est au calme, plutôt que St Michel et Gudule qui ressemble à un énorme rond-point où circule les taxis, les bus, les voitures, où le calme n'existe quasiment pas...
Bruxelles est donc en train de revêtir de nouveaux habits. Quelle idée géniale de proposer un attrait urbain à travers le mobilier.


Pour la référence liée à tout ce qui se cache derrière ce mobilier urbain:

http://www.parckdesign.be/fr

mercredi 16 juillet 2008

Un blog à voir absolument

En cherchant des informations, je suis tombé sur un blog; "c'était au temps ou Bruxelles brusselait":


Il est vraiment, mais alors vraiment très riche, et ouvre de multiples perceptions de la ville, à travers ses attraits historiques, culturels, de pratiques sociales, etc etc.... Bref, c'est à découvrir absolument.

De plus, il est agrémenté d'une photothèque totalement hallucinante, presque digne d'une illustration encyclopédique, avec, en rapport des photos d'époque et des photos actuelles.

Encore une belle base de données avec un travail incroyable!

Le site est en lien sur le côté gauche, des blogs sur Bruxelles

photo contemporaine amérique latine BOZAR


Une exposition de photos contemporaines d'artistes d'Amérique Latine a lieu en ce moment au Bozar. C'est une exposition photo très intéressante qui se penche sur de nombreuses évolutions de ces dernières décennies dans les pays latin Outre-Atlantique.





Les questions religieuses, ethniques, de cultes du corps, architecturales sont traduites par des photos parfois empruntes d'émotions très fortes, de dégoûts, terrifiantes.
D'autres regards de photographes s'intéressent aux scènes de viol, de crimes, et mettent en avant la dichotomie d'une société très marquée par la foi, mais qui sombre dans le pêché.





Bref, un regard sur l'Amérique Latine, par l'Amérique Latine intéressant, et surtout différent de ce qu'on a l'habitude d'en connaître et d'en voir.


Quelques ballades balisées à Bruxelles....


Hier, j'empruntais les routes sinueuses et parfois même chaotiques de la ville avec mon vélo qui ne me quitte jamais. Une spéciale dédicace pour lui, car il m'est d'un précieux secours, et au combien pratique en ville. Merci "Merco Death", c'est son p'tit nom, la terreur des routes de la capitale.

Ce que j'aime à Bruxelles, c'est que même si l'on croit avoir fait le tour de la ville, que l'on croit connaître beaucoup de choses, on remarque qu'il y a toujours un p'tit truc qu'on voit tous les jours, mais qu'on a manqué. Du coup, il reste des milliers de choses à découvrir.... Un an bientôt, et j'ai l'impression de n'avoir esquissé qu'un brouillon des richesses culturelles, historiques, géographiques, architecturales, festives, sociales, ethniques, et tout et tout de la ville....

J'ai pu découvrir que même si l'on ne savait plus quoi faire, il y a deux ballades, l'une assez longue, et l'autre qui arpente la ville de façon originale et discontinue.

Tout d'abord, la promenade verte, qui n'est rien d'autre qu'un parcours en boucle qui rejoint les espaces verts de la deuxième couronne de la Région Bruxelles-Capitale... Ce parcours? Rien de moins qu'environ 65km... Ben ouai, on fait quand même le tour de Bruxelles!

Donc avis aux amateurs de grandes promenades ou aux cyclistes de la ville!








c'est toute la partie qui ressort bien à l'écran, en jaune ou vert très clair entourant la ville. Y'a vraiment de quoi faire avec un tour pareil!









L'autre possibilité, est une ballade plus originale, qui s'articule autour d'une oeuvre physique et d'un poème, ou bien simplement d'un poème. C'est l'action de Vers Bruxelles, poésie dans la ville, qui cherche à traverser à travers ses rimes les 19 communes de Bruxelles Capitale, en proposant à ces cosmopolites rêveurs de la réalité d'écrire leurs sentiments après avoir visité un quartier proposé.

Sur ce site, nous retrouvons les quartiers qui ont déjà été ornés de leur poème, avec un descriptif des artistes et du quartier en question.


Pour ma part, j'ai découvert l'action à Montgomery, où un siège d'arbitre de tennis, malheureusement non accessible car les barres pour y monter sont trop hautes, qui n'est autre que l'œuvre d'un plasticien, et se trouve au sol un poème:





















Et il y a ainsi plusieurs sites à découvrir dans les différentes communes de la ville.

Quelques nouvelles des Vach'arts!

Non pas que je sois obsédé par l'expo plein-air des Vaches customisées, mais depuis que j'ai vu ma première vache dans une cours de récréation, j'ai l'oeil averti pour celles qui vivent encore à Bruxelles.



Il y en a une qui vit paisiblement dans la ferme pédagogique du Parc Maximilien [un peu normal, elle s'est mise au vert!]








et une autre, apparemment plus gourmande, du côté de Woluwe-St-Lambert, dans la petite cours de l'hôtel Monty:

(juste pour clarifier le statut de cette vache... Elle est rouge non pas parce qu'elle est marxiste, mais parce qu'elle s'accommode avec le mobilier et le style intérieur de l'hôtel


)






j'en avais vu une autre, proche du centre de Woluwe, mais je n'ai plus réussi à mettre la main ou du moins l'objectif sur elle. Aurait-elle disparu?

Les fermes pédagogiques

Elles sont plusieurs à Bruxelles, mais pour ma part je n'en aurai visité qu'une, car ce jour-là, j'ai préféré m'attarder du côté du centre de la ville que de courir, du moins pédaler jusqu'au fin fond de Jette!


Je me suis donc arrêté à la ferme pédagogique du Parc Maximilien, qui se trouve 21 Quai du Batelage, 1000 Bruxelles.

(http://www.fermeduparcmaximilien.be/).


Lorsque je suis arrivé, quai du Batelage, je m'imaginais un espace autre que la proximité directe du quartier Rogier, ses hautes tours, ses hauts immeubles à appartements, son bitume. A côté de la ferme passe la petite ceinture, bondée de voitures durant les heures de pointes, et l'unique bande verte abrite pourtant des animaux de la ferme, paisibles, broutant l'herbe, se reposant dans la quiétude d'une ferme.....

Plutôt atypique comme endroit également, car on ne s'y attend pas. Nous sommes séparés de ce monde urbain par de hauts arbres qui servent de haies, seul le bruit des moteurs fusants nous parviennent.

Dans cette ferme pédagogique, nous sommes libres de déambuler à notre guise, seule consigne, respecter l'environnement et les indications sur les écriteaux. C'est un peu comme si l'on se retrouvait dans un parc avec des animaux dans leurs enclos, et un aménagement pour rendre le lieu un peu plus vrai.

Mais cette ferme est plus qu'un simple parc, puisqu'une visite pédagogique peut y être organisée, où l'on nous explique comment rendre notre vie urbaine plus écologique, nous sensibiliser aux questions de recyclage, et d'autres éléments plus techniques, comme, faire notre propre composte etc etc... De même, les enfants peuvent y passer une journée, peut être même plus, puisque la ferme est équipée d'une sorte de centre aéré, qui doit s'organiser sans doute autour des activités de la ferme!










Bref un endroit à découvrir, et surtout à humer les bonnes odeurs d'une campagne en plein coeur de la ville!

vendredi 11 juillet 2008

du néo renaissant Flamand

Par hasard, en me balladant du côté de la Porte d'Anvers, j'ai croisé le théâtre flamand rue de Laeken. Un beau bâtiment néorenaissant Flamand, tout doré, et surtout tout en couleur. Le quartier est un peu étrange... Dire que je pensais que la prostitution visible se cantonnait à la rue d'Aerschot, mais apparemment je me trompais vivement. Bref, cela rend les alentours du théâtre assez vivant et très très féminin!

Mais bon, là n'est pas l'histoire, même si je ne m'attendais pas à ça. J'en parle, du fait que je viens tout juste de lire un article intéressant sur le site d'un comité de quartier au sujet de caméras de surveillance établies par la police qui jusqu'à présent semblent avoir été totalement inefficaces.

Revenons à nos moutons:

Le théâtre flamand est un bâtiment à usage multiple à transformation. Au départ, construit à la fin du XVIIIè siècle, il servait d'entrepôt portuaire public, d'autant qu'il était installé juste au bord d'un bassin le reliant au canal. En 1860, près d'un siècle de loyaux services dans la perception des taxes liées à son activité d'entrepôt, le bâtiment est investi par "l'armée" (?), servant de Magasins de l'Artillerie et du Génie. En 1883, confié à un architecte, il est métamorphosé en théâtre!

Aujourd'hui encore les éléments d'époque sont visibles. Ci-dessous, une photo montrant le lien entre le bassin et le canal avec au fond ce qui est aujourd'hui le théâtre flamand. De cette photo, il reste le Bassin. A droite, la vue arrière du théâtre, où l'on voit encore marquée sur le frontispice sa fonction d'Arsenal.

Mais les travaux les plus conséquents pour le théâtre n'ont pas été effectués sur ces parties là du bâtiment, mais bien sur la façade côté rue de Laeken, et à l'intérieur. L'architecte Jean Baes, chargé du projet s'est laissé porter par son art pour nous faire admirer une façade néo renaissante flamande, axant la structure sur la sécurité à travers les issues de secours que l'ont voit sur le côté droit du bâtiment. Néanmoins la structure a été violemment endommagée, notamment les décorations intérieures par un incendie dans les années 1950, ce qui fait qu'il fut longtemps fermé pour sa rénovation.

La troupe du théâtre flamand, des néerlandophones sont alors à nouveau dans les locaux, et renouent avec leur répertoire! C'est vraiment une façade qui rompt avec les alentours, ce qui lui donne un cachet atypique dans ce quartier dont on dispose encore assez de traces pour s'imaginer l'activité des temps passés.




Pensée du jour

Vu le nombre de pensées du jour sur le blog, je dois passer pour un bien piètre penseur... Mais à vrai dire, cela m'arrive parfois! Voui voui...

Alors voilà, cette pensée s'organise autour d'un petit cheminement dans la ville aujourd'hui:

Je partais en début d'après-midi, rendre un DVD à la médiathèque Passage 44 - un peu de pub par la même occasion, car je l'aime bien cette médiathèque; on y trouve pas mal de bons films- et donc, aparté fini, sur le chemin, je passe bien entendu par la Tour des Finances, où j'ai trouvé pleine d'ironie la statue qui se trouve devant l'entrée:

Deux femmes nues... Bien entendu, devant les grands débats concernant la parité, je me suis demandé si cela devait révéler une administration tout à fait partiale, et comme c'est la Tour des Finances, j'ai sourri à l'idée de leur présence devant un bâtiment à cette délicate fonction, sachant le problème actuel de certaines femmes sous payées dans certaines entreprises comme la fameuse histoire Delhaize.

Mais ma pensée s'échappe par un sourire un peu ironique, lorsque je m'aperçois du lien que je peux faire entre la nudité de ces deux femmes et du bâtiment de la Finance. Serait-ce révélateur du problème du pouvoir d'achat qui sévit actuellement en Europe? D'autant, qu'il serait prévu qu'un commerce ouvre sous le bâtiment, du doux nom "Commerce Pachéco". Ainsi, nous pourrons revêtir ces deux belles nymphes, surtout qu'elles sont installées en plein courant d'air sur le boulevard Botanique...

mardi 8 juillet 2008

toujours pas d'âne à Schaerbeek...


Je me rends plusieurs fois au parc Joséphat, espérant voir le fameux âne, malheureusement il n'est jamais là... Peut être a-t-il des heures de sorties ou de présences, en tout cas, la dernière fois ce fut encore râté. Je n'ai que le droit à l'écriteau.....

D'ailleurs cette pancarte est à peu près la même pour toutes les fermes pédagogiques de la ville ou des alentours de Bruxelles.



Ben tient... Voilà une idée de prochain billet: les fermes pédagogiques de la ville.

En ce moment, entre le temps pluvieux, les déplacements et le début du déménagement, unanbxl prend du ralenti dans les articles. Bientôt la fin de mon séjour.... Mais bon, on va se remettre en route pour les prochains jours, histoire de continuer à explorer la ville.